samedi 4 juillet 2009
Bonne fête, Trois-Rivières!
La soirée du hockey
Langue et compte!
Les expressions savoureuses font partie de la tradition chez nos Glorieux. On se souviendra de Boum Boum Geoffrion qui souffrait d’une surbite, ou Rocket Richard qui avait mal à la laine. Et que dire de Jacques Demers, ou encore Jean Perron qui score à chaque fois qu’il ouvre la bouche?
Cette semaine, selon Radio-Canada en ligne, Guillaume Latendresse a commenté l’arrivée massive de nouveaux joueurs dans la formation.
“Je vois ça du bon pied” a-t’il dit.
Bravo. Une expression classique pour l'année du Centième.
Le Canada bon dernier en matière d’environnement
«Selon ce rapport, le Canada est l'un des rares pays du G8 dont les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, la situation étant imputable à l'exploitation des sables bitumineux.»
Saurez-vous en reconnaître au moins 25?
« Discussing the Divine Comedy with Dante » de Dai Dudu, Li Tiezi et Zhang An.
vendredi 3 juillet 2009
Suivre le courant
Découvertes des énergies renouvelables et des technologies nouvelles du salon Energissima 2009, en Suisse.
Montréal vue du sol
À l’entrée du tunnel, les automobilistes bruyants ne remarquent peut-être pas sa présence.
Elle est là pourtant, toujours jeune et belle.
Lorsque le temps et la suie des moteurs auront fané son visage, elle disparaîtra sous d’autres couleurs et, entre ses yeux comme sur ses lèvres, s’épanouiront des fleurs de macadam.
Autour de minuit
Thunderheist
jeudi 2 juillet 2009
Le balcon dans le ciel
Scandale à Chicago, la vertigineuse tour Sears change de nom. Pour amadouer les citoyens pas contents pantoute, les proprios de ce qui sera désormais la tour Willis inauguraient, aujourd’hui, un balcon de verre. Vue prenante sur la grande ville, la tête dans les nuages et les pieds dans le vide.
Si vous avez mal au coeur sur un escabeau, imaginez l’effet de voir le sol entre vos orteilles, 103 étages plus bas.
Jeu de photos de la Reuters sur Yahoo.
Chers électeurs, chers députés
Chers électeurs, de Manuel Foglia, explique précisément mon malaise quant au fait d'être gouverné par des marionnettes, parfois dévouées, souvent inaptes.
Autour de minuit
Bollywood Rock
Jan Pehechan-Ho, de Mohammed Rafi.
mercredi 1 juillet 2009
À l'affiche: Les vacances de M. Hulot
La danse du Cheeseburger
Fini de déprimer, faites la danse du Cheeseburger. Et un, deux, trois, quatre, et un, deux, trois, quatre…
Montréal vue du sol
1er juillet
Vive le Burundi libre!
(Burundi Bwacu)
Cher Burundi, ô doux pays,
Prends place dans le concert des nations.
En tout bien, tout honneur, accédé à l'indépendance.
Mutilé et meurtri, tu es demeuré maître de toi-même.
L'heure venue, t'es levé
Et fièrement tu t'es hissé au rang des peuples libres.
Reçois donc le compliment des nations,
Agrée l'hommage de tes enfants.
Qu'à travers l'univers retentisse ton nom.
Cher Burundi, héritage sacré de nos aïeux,
Reconnu digne de te gouverner
Au courage tu allies le sentiment de l'honneur.
Chante la gloire de ta liberté reconquise.
Cher Burundi, digne objet de notre plus tendre amour,
A ton noble service nous vouons nos bras, nos cœurs et nos vies.
Veuille Dieu, qui nous a fait don de toi, te conserver à notre vénération.
Sous l'égide de l'Unité,
Dans la paix, la joie et la prospérité.
Burundi Buhire Shinga icumu mu
mashinga Gaba intahe y'ubugabo
kubugingo. Warapfunywe ntiwapfuye,
Warahabishijwe ntiwahababukwa.
Uhagurukana ubugabo urikukira,
Ukomerwa amashi n'amakungu,
Uhabw ' impundu n'abawe Isamirane
mu mashinga. (bis)
Burundi bwacu ragi ry'abasokuru
Ramutswa intahe n'ibihugu Ufatanije
ishaka n'ubuhizi. Vuza impundu
Wiganzuye uwakuganza. (bis)
Burundi bwacu, Nkora mutima kuri
twese Tugutuye amaboko, umutima
n'ubuzima Imana yakuduhaye
ikudutungire.
Horana ubumwe n'abagabo n'itekane.
Sagwa n'urweze Sagwa n'amahoro
meza.
mardi 30 juin 2009
Fiction poulpeuse
Réalisé par des étudiants en animation de GOBELINS, l’école de l’image à Paris, Oktapodi a fait le tour du monde des festivals, accumulant les prix d’excellence. Le film était finaliste aux Oscars, catégorie court-métrage, en février dernier.
Voyez le grand format sur oktapodi.com, avec des tas d’infos et un Making Of.
Bill et John
Montréal vue du sol
Autour de minuit
'Round Midnight, Thelonious Monk
lundi 29 juin 2009
Ça parle au diable
C’est officiel, Michael Jackson est en enfer! C’est le pasteur Bill Keller, tête de pipe de Liveprayer.com, qui le dit. Le roi du pop est coupable d’avoir été élévé dans le culte satanique des Témoins de Jéhova et, adulte, d’avoir frayé avec des noirs qui s’adonnaient à la fausse religion de l’Islam.
Le bon pasteur Keller, le coeur gonflé de foi et le foie engorgé de bile, ne pardonne pas ces écarts. Le seul chemin qui mène à dieu (le sien, en tout cas), c’est le Jesus Road. Écarté par association, c’est le barbecue à perpétuité pour Jackson. Le président Obama, cet “ennemi de dieu” — photographié avec son vieux chum Adolf Hitler — est aussi voué aux flammes.
Keller a miraculeusement trouvé dieu au bout d’un séjour en prison pour fraude fiscale. Aujourd’hui, son église de Floride est une organisation sans but lucratif qui accepte vos dons par carte de crédit ou PayPal.
Caïmans honnêtes
En effet, si les touristes y affluent pour profiter de son climat et de la mer turquoise, les affairistes y sont omniprésents, même s’ils n’y ont jamais mis les pieds.
L’endroit comporte au total une population d’environ 44 000 habitants*. Et pourtant, pour le seul bureau d’avocats Maples and Calder, plus de 18 800 entreprises y sont enregistrées**. C’est sans compter les banques étrangères qui y ont pignon sur rue, et toutes les autres études qui, à n’en pas douter, doivent respectivement servir de devanture à autant d'entreprises d’une honnêteté qui n’a d’égale que leur scrupuleuse discrétion.
Avec des dizaines d’entreprises – à tout le moins virtuelles – par tête de pipe, il n’y a pratiquement pas de chômage là-bas. Fort heureusement, le coût de la vie y est très élevé.
Faudrait pas que les pauvres s’enrichissent, quand même.
* Selon Wikipédia, chiffres de 2005
** Selon Léo-Paul Lauzon, l’aut’journal, numéro 281, juillet-août 2009
Premier coup d’État d'Obama
Le coup d’État auquel nous avons assisté cette fin de semaine a donc été à tout le moins «couvert», sinon commandé par la Maison-Blanche. Après la fameuse mouche, c’est le second geste posé par le président Barack Obama depuis le début de son mandat.
Il faut comprendre que le président Manuel Zelaya avait d’abord été de droite avant de passer à gauche. Or il voulait requérir un second mandat afin de poursuivre ses réformes. Pour ce faire, il avait décidé d’organiser un référendum afin d’obtenir la permission du peuple de modifier la constitution à cet effet.
L’armée, jugeant la chose antidémocratique (faut le faire quand même!) a pris le pouvoir par la force et a chassé le président élu.
Bref, le score est maintenant Obama: 1, démocratie: 0.
Certains observateurs en coulisse affirment que le plan de match du gouvernement yankee est rien de moins qu’un blanchissage.
Télé Sans Frontières : une tribune pour les marginaux
Depuis 2001, Télé sans frontières permet aux jeunes de la rue et cinéastes de la première heure de réaliser des courts-métrages, offrant ainsi une précieuse tribune à des réalisateurs qui sortent des sentiers battus.
Chapeauté par l’organisme Travail sans frontières, TSF voit passer des jeunes hyper créatifs, abordant des sujets aussi divers que la bipolarité, la surjudiciarisation des jeunes de la rue, la pédophilie, la société de consommation, l’école, l’art, pour ne nommer que ceux-ci…
Le Falardeau 2009
En 2003, Pierre Falardeau avait pourfendu – non sans raison – les artistes soi-disant québécois qui acceptaient de se produire lors de la fête du CAnada. Il avait déploré alors, en termes assez énergiques, leur attachement aux valeurs matérielles, qui semblait les rendre hermétiques à des considérations plus élevées.
À l’époque «Plume» Latraverse, La bottine souriante et Kevin Parent avaient attiré ses foudres à tel point qu’il les avait traités de [«petits imbéciles», selon la traduction du Robert sous le mot «trou» (NDLR)].
Dans la foulée de la controverse qui avait découlé de son intervention, nous avons créé un prix portant le nom de son instigateur et devant être remis à un ou une artiste ayant tourné le dos au Québec pour faire la promotion implicite du fédéralisme.
L’an passé, le récipiendaire émérite du Falardeau 2008 était nulle autre que Diane Dufresne qui avait ébloui le CAnada au spectacle du 1er juillet donné sur la colline parlementaire à Ottawa.
Cette année, nous sommes au regret de surseoir à l’attribution du prix. En effet, dans le spectacle outaouais, on ne compte que Marie-Jo Thério – laquelle n’est pas éligible pour le Falardeau 2009, puisqu’elle est une Acadienne originaire du Collabo-Brunswick – et le groupe The Respectables qui, de toute façon, n’a jamais été représentatif du Québec.
Par ailleurs, Marie-Mai, exquise midinette varennoise devant une fière chandelle à l’ingénierie du son et à la préfabrication de vedettes staracadémiciennes, n’est pas quant à elle une artiste.
À l’an prochain, donc, pour la remise du Falardeau 2010.
Minuit sonne
Cab Calloway et les Nicholas Brothers
Si vous portez une tuque, il va vous falloir de la broche.
dimanche 28 juin 2009
Tronche de vie
[L’histoire qui suit est parfaitement authentique.]
Une amie à moi, présentement à Rome, est allée voir hier la chapelle Sixtine. Peu au fait de la langue de Dante, elle a choisi de suivre une visite guidée. Pour des raisons de contraintes d’horaire, elle a opté pour celle qui se donnait en anglais.
Charmée par les lieux, elle n’a guère porté attention à son entourage immédiat jusqu’à ce qu’un dialogue entre la guide et un touriste à l’accent provenant immanquablement des Stazunis lui monte à l’oreille.
— Is this the sixteen chapel?
— Yes.
— Well, where are the other fifteen?*
* — Est-ce la chapelle «seize»?
— Oui.
— Alors, où sont les quinze autres?
Les Wampas persistent et signent!
Didier Wampas est le roi du rock and roll et il vient (enfin!) de sortir son 10e album, humblement intitulé «Les Wampas sont la preuve que Dieu existe».
S’il reste fidèle à ses amours, il devrait s'offrir sous peu aux Montréalais. Vite!
Rabaska et rabat-joie
On s’était tous un peu demandé à quoi rimait l’idée de construire deux ports pour méthaniers au Québec (un à Gros-Cacouna et l’autre à Lévis, le projet Rabaska), un pays reconnu pour ses abondantes ressources hydro-électriques. En effet, le gaz n’y représente que 12 % de sa consommation énergétique, laquelle, pour la grande majorité des foyers, pourrait être reconvertie à l’énergie électrique au besoin. Par ailleurs, l’approvisionnement en gaz provenant de l’ouest cAnadien répond amplement à la demande québécoise.
Il y avait plusieurs raisons à cette décision saugrenue. D’abord, le projet était de mousser la consommation de gaz, une source d’énergie entièrement privatisée chez nous et qui pourrait dès lors générer des revenus considérables si des parts de marché pouvaient être arrachées à Hydro-Québec. De plus, un plus grand accès aux ressources gazières serait bienvenu au sein de l’industrie, laquelle aurait tout le loisir, dès lors, de jouer l’un contre l’autre les fournisseurs d’énergie, de manière à obtenir des tarifs encore plus préférentiels que maintenant.
Enfin – et c’est là le plus important –, le marché visé est d’abord et avant tout, grâce à la technologie du gazoduc, l’est du continent nord-américain. Pourquoi ne pas construire le port pour méthaniers quelque part en Nouvelle-Angleterre? Parce que les Yankees ne veulent pas, chez eux, d’une installation qui pourrait leur péter au visage dans une zone si densément peuplée. Chez nous, par contre, ce ne serait pas très grave, apparemment.
Mais voilà que Gazprom vient brouiller les cartes. Maintenant que la société se retire du projet, il n’y a plus de fournisseur de gaz naturel. Pour certains, c’est le début de la fin de ce projet insensé.
Pour ma part, je vais jouer au rabat-joie. Chez nous, ce que Yankee veut…
Montréal vue du sol
Minuit sonne | Fifty Four Fifty
Fifty Four Fifty | The Bran Flakes