Une statue a été élevée en l’honneur de l’inventeur des bitcoins, lequel demeure toujours anonyme. La cérémonie du dévoilement s’est tenue à Budapest. Il est intéressant de mentionner que la Hongrie est un des pays européens les plus à droite.
J'hésite à dire que l’un ne va pas sans l’autre, certes. Mais je vous laisse le soin de le penser.
Compte tenu du nombre de personnes qui l’ont foulée aux pieds, ces 30 dernières années, il s’agit du paillasson le plus dispendieux de l’histoire.
Personne n’ignore que la politique est devenue une course à la popularité, bien plus qu’elle n’est une gestion de la réalité quotidienne d’une communauté. Or, rien n’est plus populaire que le spectacle, de sorte que les campagnes électorales donnent souvent dans l’excès.
Celle qui se déroule actuellement au CAnada ne fait pas exception. Cependant, il faut quand même le souligner quand une publicité électorale dérape carrément, comme le fait celle que j’ai photographiée dans la rue, aujourd’hui même.
Honnêtement, je n’ai jamais vu quelque chose de plus ridicule. Et j’ai connu la belle époque avec Camil Samson!
* En effet, pour faire ça, il faut un sacré culot!
Le jeune et dynamique fils de Pierre Elliott Trudeau n’en finit plus de rallier à sa cause les vieux croûtons de la vieille garde.
Avant-hier, il avait tiré de son grabat le coloré Jean Chrétien qui, depuis le fief torontois, avait apporté tout son appui sénile au candidat du Parti libéral du CAnada (PLiC).
Entendons-nous bien, je n’utilise pas le terme de «sénile» parce que M Chrétien a atteint l’âge vénérable de 87 ans. Pas du tout! Je l'utilise, parce que, toute sa vie, il a semblé agir comme quelqu’un de sénile. C’est déjà mieux que de le traiter de collabo, ce qu’il était en réalité.
Au vu de la situation, cela ne suffisait pas. C’est pourquoi ce cher ex-président yankee Barack Obama est venu, sous la forme d’un tweet, voler au secours de la jeune vedette toujours prompte à défendre les politiques néolibérales qui nous nuisent; Tweet for twit, quoi.
Personne n’imagine combien cette entourloupette de relations publiques a coûté au PLiC. Quand on sait à quel prix le beau Barack se fait rémunérer ses conférences pour ne rien dire, cela a dû représenter, toutes proportions gardées, une belle galette, même si, officiellement, on a voulu nous faire croire que «aucune dépense n’a été engagée».
Mais ça, on le savait, bien sûr. Il n’y a que les pauvres qui «marchent à l’argent», c’est bien connu.
Alors, d’un côté, il y a le ministre de la Santé, M. Christian Dubé, qui pleure, geint et sanglote en suppliant les infirmières de ne pas quitter le réseau public. Quoiqu’il ne fasse rien d’autre pour les retenir, il admet entre deux gémissements qu’il en manque actuellement 4000.
De l’autre, il y a le reste du gouvernement de François le Gault* qui serre la vis aux travailleurs de la santé. En effet, on leur a donné jusqu’au 15 octobre pour se faire vacciner, faute de quoi ils seront suspendus. Sans solde, évidemment; ce ne sont pas des flics, après tout.
Las, afin d’être pleinement vaccinée, une personne doit attendre quatre semaines entre les deux doses, plus un délai de sept jours afin de laisser le vaccin agir. Autrement dit, tous ceux et celles qui ne sont pas pleinement vaccinés ce matin ne pourront pas l’être d’ici le 15 octobre.
Plus prosaïquement, cela signifie que 20 000 employés du réseau de la santé de plus seront vraisemblablement manquants à cette date.
Toutefois, ne vous inquiétez pas. Ce gouvernement est à ce point brouillon qu’il trouvera bien une autre improvisation dérisoire afin d’essayer de limiter ses propres dégâts.
* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé (https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault).
Les choses ne vont visiblement pas très bien pour le Parti libéral du CAnada (PLiC) dans le cadre des élections qui entament leur «dernier droit» cette semaine. En fait, ça va tellement mal qu’ils ont même sorti des boulamites M. Jean Chrétien qui, aux grands plaisir et surprise de tous, est encore suffisamment vigoureux et en forme pour tenir le crachoir le temps d’un discours. À Toronto, bien sûr.
Ses deux cibles préférées furent le chef du Parti conservateur et celui du Bloc québécois. Au premier, il a reproché de tenir un discours incohérent sur plusieurs dossiers. Or, sur la question de l’incohérence, le PLiC a bien fait de s’en remettre à un expert.
Quant au second, il lui a reproché de prétendre parler au nom des Québécois. M. Chrétien a rétorqué, avec sa faconde habituelle, que, lui, n’avait jamais eu besoin qu’on parle à sa place. Compte tenu de son niveau d’élocution, cela aurait peut-être mieux valu.
Une chose est sûre, tant que M. Chrétien a été au gouvernement, ses façons artificieuses à l’endroit du Québec n’ont rien valu de bon à ce dernier.
Il n’y a pas de raison que ça change…
Un premier avion de ligne a atterri à l’aéroport de Kaboul, indiquant un retour à la normale après la prise du pouvoir par les Talibans.
Le nouveau gouvernement afghan s’en est évidemment félicité, omettant de préciser que le pilote de l’avion était une femme athée non voilée dirigeant l’appareil en buvant du vin et en grignotant des rillettes de porc; ou peut-être étaient-ce des oreilles de kriss.
C’est la raison pour laquelle la porte menant au cockpit des avions est toujours verrouillée, maintenant. Il faut protéger le secret de ce qui s’y passe.
