L’Agent Aviateur (1910), par J. Villemard, Wikimédia
« L’idée de ville intelligente, c’est du marketing politique, lance à l’autre bout du fil Éric George, le directeur du Groupe de recherche interdisciplinaire sur la communication, l’information et la société (GRICIS) de l’UQAM. Dans des environnements où les inégalités augmentent, où le vieillissement de la population amène des enjeux de gestion délicats, où les questions écologiques émergent, où de nouveaux territoires entrent dans la compétition des villes, où les influences se déplacent, c’est un vocable qui exprime un remède, qui invite à l’optimisme alors que l’on ne sait pas où l’on s’en va. C’est là pour faire rêver, pour nourrir l’imaginaire », comme le faisaient les images des voitures volantes et les récits de téléportation, de trottoirs roulants dans les journaux du début du siècle dernier, lorsqu’ils se mettaient à imaginer les années 2000.
Derrière la technologie, l’illusion
Fabien Deglise, Le Devoir, 22 février 2014
samedi 22 février 2014
vendredi 21 février 2014
jeudi 20 février 2014
Art, quand ton purin…
Une femme de ménage a malencontreusement mis à la poubelle
des œuvres d’art. En effet, alors que se terminait une exposition à Bari en Italie, elle a jeté ce qu’elle a pris pour des déchets.
L’histoire ne précise pas, cependant, s’il s’agissait d’une quelconque
sculpture en viande, un peu avancée; de quelque excrétion emballée sous vide dans
un plastique transparent; d’une bestiole sous verre découpée en tranches dans le formol; de miettes de biscuits laissées sur une tablette; ou de papiers, plus ou moins
froissés, soigneusement lâchés par terre.
Le résultat fut que l’une ou l’autre œuvre de cet acabit fut
perdue à jamais et a ainsi été définitivement arrachée au patrimoine de l’humanité.
En guise d’excuses, l’employeur de la brave dame a expliqué
que, plusieurs mois auparavant, cette dernière avait visité une exposition qui l’avait beaucoup impressionnée.
Exposition Prospettiva, Musée d’art contemporain de Bologne, 2012 |
mercredi 19 février 2014
Denis des cent jours
Cent jours sans commettre de faute, voilà qui charme la une
de La Presse en ce beau mercredi
matin.
Pas de faute? Peut-être.
Pas de mérite non plus…
American standard
Vous vous souviendrez sans doute de cette photo qui a fait
le tour de la planète. Vous savez, celle des fameuses «toilettes russes»
de Sotchi que pratiquement tous les médias occidentaux ont reprise, ne
serait-ce que pour démontrer que les Russes sont soit bizarres, soit désaxés. C’est-à-dire le même genre d’installation sanitaire qu’on trouve dans tous les casernements du monde (message subliminal).
Eh bien, comme d’hab’, les médias nous en ont passé une bien
bonne. Remarquez, ce n’est peut-être pas à cause d’une malhonnêteté intrinsèque de leur part.
C’est peut-être seulement parce qu’ils ont été trop paresseux ou trop
incompétents pour faire leur travail, lequel consiste à ne publier que la vérité.
Certains sont allés – si j’ose dire – au fond des
choses. Effectivement, le tout était un canular qui a pris des allures de
désinformation systématique. On trouvera ici l’explication – en anglais seulement, c’est plus crédible – de toute l’affaire.
Finalement, la seule chose dont les Russes se sont avérés
coupables, ce fut d’improvisation et de gaspillage. Une chose qui ne serait
jamais arrivée ailleurs dans le cadre de l’organisation de jeux
olympiques.
Surtout pas chez nous!
mardi 18 février 2014
Doper la pilule
Vent de panique sur le Québec. On parle maintenant ouvertement de pénurie de médicaments dans les officines. Évidemment, le danger nous guette. Qu’arrivera-t-il si les pilules venaient à manquer?
Pas de problème pour les compagnies pharmaceutiques,
rassurez-vous. Il leur suffira de faire grimper leurs prix afin de maintenir – ou
d’accroître pour mieux faire face à la crise – leurs profits. Non, le problème,
dit-on, frappera de plein fouet la population et, dans une mesure beaucoup
moindre, le personnel soignant, au sein duquel j’inclus bien sûr les
pharmaciens eux-mêmes.
Ces derniers sont les premiers à demeurer incrédules devant l’état
de fait. Comment est-ce possible, demandent-ils, qu’au Québec en plein XXIe
siècle, une telle pénurie puisse se produire?
Eh bien, ceci expliquant cela, il faut revenir un peu en
arrière lorsque le docteur Fernand Turcotte avait lancé son cri d’alarme, en
2010, à l’effet que la population québécoise était surmédicalisée.
Forcément, si on abuse d’une chose, on crée immanquablement
une pénurie.
Surtout si ladite pénurie permet de hausser les profits…
lundi 17 février 2014
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