Est-ce grave, maître?

Nous sommes dans le regret de devoir annoncer que l’ex-vice-vice-reine du Québec, Mme Lise Thibaut, a été, durant la nuit de jeudi à vendredi, victime d’une grave crise d’épilepsie. Tellement grave, d’ailleurs, que son médecin personnel, arrivé en toute hâte au chevet de la malheureuse, a aussitôt décrété qu’elle devait rester au repos pendant 60 jours et ainsi s’abstenir de toute activité.

La veille de son malaise, elle avait bien entendu tenté de répondre honnêtement au contre-interrogatoire du procureur, lors du procès qu’elle subit pour fraude, avec – il faut bien le dire – un succès mitigé. Le soir même – c’est vraiment pas de veine –, elle subit cette attaque qui la laisse chancelante, l’esprit encore plus embrouillé que ses réponses.

Certaines personnes se sont aussitôt inquiétées, et à juste titre, suggérant fortement que Mme Thibault soit hospitalisée. Son médecin n’a pas jugé bon de donner suite, se contentant de répondre que sa patiente allait très bien.

Bref, trop malade pour dire la vérité, mais en pleine forme pour se défiler.

Compte tenu de la personne, ce n’est peut-être
pas un buccal qu’il faudrait.

Phil «file»

Eau secours!

Eau nette

Finalement, tout s’explique. Lise Thibault, ex-vice-vice-reine, n’était pas une fraudeuse ni une voleuse.

Si ses comptes de dépenses comportaient de grossières irrégularités, c’est tout simplement qu’elle avait trop de travail pour les vérifier personnellement. Un poste de lieutenant-gouverneur, dieu sait à quel point c’est accaparant! Bref, elle avait trop de boulot pour faire son travail.

C’est un peu déstabilisant d’entendre cela. C’est comme si elle affirmait être trop honnête pour dire la vérité.

Lapidaire de rien

Vendredi passé, c’était le célèbre Ford Fest à Toronto. Sans doute la fête estivale la plus courue de tout le mois de juillet au CAnada, on ne compte plus le nombre de personnalités qui y assistent. Parmi elles, nul autre que le très actif et allumé Rob Ford, pétant de santé et arborant une forme du tonnerre depuis sa cure de désintox.

Or, dans les jours qui ont précédé cet extraordinaire événement qui fait l’envie de toutes les villes au CAnada, et un jour peut-être au Québec, Dilaz Rajwani a fait circuler des messages assez irrévérencieux sur Internet. Il y annonçait offrir une bière à quiconque lancerait des œufs à M. Ford.

Immédiatement, la police torontoise – dont on connaît l’exemplaire minutie – a émis des accusations «d’incitation à commettre un acte criminel» à l’endroit de M. Rajwani. Oui, oui, vous avez bien lu: «acte criminel» pour un malheureux œuf. Qu’est-ce que ça aurait été si le prévenu avait demandé à ce qu’on lance d’autres types d’objets sur M. Ford? Des roches, par exemple?

Curieusement, le principal intéressé aurait cependant affirmé, dans le style lapidaire qu’on lui connaît: «On peut m’envoyer des “roches” tant qu’on veut!»

Malades, dis

C’est là qu’on voit à quel point le journal La Presse peut parfois faire preuve d’un biais défavorable quand vient le temps de rapporter la nouvelle.

Dans son édition de samedi , la vénérable feuille de chou ancestrale rapportait que nombre de policiers de Morial se disaient indisponibles pour raison de santé. Le quotidien posait clairement la question à savoir s’il s’agissait là d’une sorte de moyen de pression.

Je regrette de devoir – dis-je sans mauvais jeu de mots – souligner le fait que La Presse faire preuve d’une évidente mauvaise foi.

Après tout, on sait depuis belle lurette que quantité de flics sont de vrais malades.

En résumé

« Le PQ, le PLQ et la CAQ, c’est comme un chien à trois têtes. Quelle que soit la tête que tu flattes, c’est la même queue qui branle. » 

Fred Dubé

Les pitons de Poutine le paria

Selon la presse anglo-saxonne, Vladimir Poutine serait le nouvel ennemi public numéro un. Ci-dessus, la couverture du magazine Newsweek du 1er août 2014. Ci-dessous, celle du 2 mai 2014 : L’art de la guerre financière, ou comment l’Ouest provoque [appuie sur les boutons de] Poutine.

Via La Presse, photos via Zero Hedge

Sibylle Harper

Ce qu’il y a de formidable avec Stephen Joseph «Sibylle» Harper, c’est qu’il sait toujours ce que les autres doivent faire.

Le reste, par contre, ça lui échappe totalement.