vendredi 14 novembre 2014
mercredi 12 novembre 2014
J'lé oublié…
Hier, les commémorations du Jour du souvenir ont eu lieu à Tawa, comme d'habitude vers cette époque-ci de l'année. Les soldats avaient mis leur beau linge, le premier ministre avait bouclé rapidos sa visite en Chine, même le soleil avait décidé de se pointer entre deux journées pluvieuses.
Cette année, cependant, les célébrations avaient une touche particulière. Au vu de l'événement – malgré ce qu'en ont dit les médias, le pluriel n'est pas de mise ici – s'étant déroulé récemment, le dispositif policier déployé pour l'occasion était exceptionnellement étoffé.
On ne peut donner tort aux autorités là-dessus. En effet, qui voudrait que les cérémonies du 11 novembre soient associées de près ou de loin à la violence?
mardi 11 novembre 2014
lundi 10 novembre 2014
Ull viu!
Oui, prenez garde, chers amis catalans. Parce qu'un vote «pour rire» – ou pour indisposer Madrid –, c'est une chose. Mais un vote pour vrai, c'est une tout autre histoire. D'abord, il n'y a pas seulement que des indépendantistes convaincus qui vont se déranger pour l'événement. Ensuite, l'État-nation va tout mettre en œuvre pour remporter une victoire qui, inévitablement, liera ses adversaires dans le respect de la démocratie, fût-elle bassement intéressée.
En plus, souvenez-vous que, depuis la fin de la Première Guerre mondiale, la très grande majorité des référendums tenus n'ont fait que confirmer le statut quo. Aucun des changements de frontière ou de statut national, pratiquement, n'a été amené par voie de consultation populaire. Ils l'ont été, la plupart du temps, par un coup de force, voire un conflit armé.
C'est la vieille dichotomie entre les approches de jure et de facto; la voie de droit et la voie de fait. Selon ce que vous voulez – un échec ou une réussite – vous avez le choix d'adopter l'une ou l'autre.
Je puis vous dire d'ores et déjà quels seront les résultats de cet éventuel référendum dont la république espagnole ne veut à aucun prix.
Ce que vous ne savez pas, c'est que vous n'en voulez pas vous non plus.
En plus, souvenez-vous que, depuis la fin de la Première Guerre mondiale, la très grande majorité des référendums tenus n'ont fait que confirmer le statut quo. Aucun des changements de frontière ou de statut national, pratiquement, n'a été amené par voie de consultation populaire. Ils l'ont été, la plupart du temps, par un coup de force, voire un conflit armé.
C'est la vieille dichotomie entre les approches de jure et de facto; la voie de droit et la voie de fait. Selon ce que vous voulez – un échec ou une réussite – vous avez le choix d'adopter l'une ou l'autre.
Je puis vous dire d'ores et déjà quels seront les résultats de cet éventuel référendum dont la république espagnole ne veut à aucun prix.
Ce que vous ne savez pas, c'est que vous n'en voulez pas vous non plus.
dimanche 9 novembre 2014
Noces sans argent
Grosse fête, aujourd'hui, pour souligner le 25e anniversaire de la chute du mur de
Berlin. Serez-vous «sur le party»?
Moi pas. Vous ne
l’avez peut-être jamais remarqué, mais l’assaut concerté mené par la
bourgeoisie – pour être de notre temps, il faut dire «le 1 %», même si ça représente beaucoup plus de monde que ça – aux dépens de
notre avenir collectif a vraiment pris son essor à partir de ce moment-là.
C’était pourtant
simple. Auparavant, afin de détourner les travailleurs du discours socialiste,
il avait fallu agir sur deux plans. Évidemment, commencer par élaborer tout
un système de propagande afin de dénigrer ce qui se faisait en Europe de l’Est,
et en montant en épingle ce qui était répression politique. Il fallait
d’ailleurs avoir un sacré culot pour tenir ce discours-là, ici au Québec en
1970, ou partout en Amérique latine pendant des décennies; sans parler de
l’Afrique et de l’Asie du Sud-Est ou de…
Mais je
digresse.
Ensuite, le
deuxième volet de la manœuvre a consisté à faire des concessions à caractère
social afin de donner l’illusion que le capitalisme avait un visage humain et
qu’il pouvait offrir à chacun la chance de s’épanouir sur le plan économique.
Aujourd’hui, alors que plus rien ne peut arrêter le capitalisme dans sa version
la plus sauvage – pardon, il faut dire «néo-libérale» –, on voit parfaitement à
quoi ressemble le véritable visage susdit.
L’image la plus
frappante de la chute du socialisme en Europe de l’Est fut sans doute de voir
des gens danser sur le faîte du mur de Berlin. Nous les avions regardé faire à
la télévision, une larme d’émotion au coin de l’œil.
Comment
pouvions-nous imaginer qu’ils donnaient, dans leur innocence, les premiers
coups de talon qui allaient rompre notre filet social?
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