vendredi 19 août 2016

La valeur des faire-valoir



Dans cette langueur calorique où macère le Québec en ce bel été, on excuse facilement les gens d'oublier qu'il subsiste une course à la chefferie de Parti québécois. Pour ceux l'auraient oublié, Pierre Karl Péladeau, qui avait décidé de mener coûte que coûte le Québec vers l'indépendance, avec tout le feu et l'intelligence qu'on lui connaît – sans compter l'aide du président de son conseil d'administration, le bien nommé Brian Mulroney –, a foiré dans les mains des indépendantistes et a fini par se tirer par la petite porte en prenant prétexte de ses obligations familiales, lesquelles ne lui avaient pas effleuré l'esprit un an auparavant.

Bref, on assiste encore une fois au défilé de toute une brochette de faire-valoir qui aspirent au poste de «cheuf», probablement en attendant de se défiler aussi, dès lors que les choses ne tourneront pas exactement comme ils l'espèrent. Dans la course, on remarque, entre autres, Jean-François Lisée et Martine Ouellet. Le premier a démontré, au fil des ans, qu'il savait ramer avec le courant; quant à l'autre, elle semble garder par-devers elle quelques principes, ce qui – il faut bien l'admettre – est plutôt unique en politique. Attendons tout de même avant de se prononcer sur son sujet; on verra ce qu'elle vaut si jamais elle est choisie.

Remarquez, on parle ici de politicaillerie au plus haut degré. Si elle a véritablement des principes et qu'elle tient à les mettre de l'avant, l'establishment s'arrangera pour qu'elle ne soit pas élue. Alors, si elle l'est…

Or voici qu'on apprend que le ton monte entre ces deux protagonistes du énième opus à la succession de Reïné Lévesque, ce si grand admirateur des Stazunis. En viendra-t-on à une confrontation digne d'une course aux primaires yankees? Les gens de bon goût espèrent que non. Mais si les commentaires se font un peu plus cassants entre les deux candidats, il ne s'agit de rien de bien récent, comme en fait foi la photo ci-dessous, laquelle date de 2013.




jeudi 18 août 2016

Brèche à foin


Selon des médias stazuniens, des pirates informatiques auraient compromis le site web de la Nationale sécurité agence (NSA). Évidemment, cette dernière n'a pas du tout confirmé la chose. Ce doit être ce qu'on appelle en langage d'espions une brèche dans la sécurité.

Depuis le temps que c'est la NSA qui espionne tout le monde, elle doit se sentir bête.

Bête à manger du foin...

mercredi 17 août 2016

Justice est faite...


... et même refaite!

mardi 16 août 2016

Organisez-vous et faites-vous organiser!

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Cette année, le Forum social mondial (FSM) se tient à Montréal. On le sait parce qu'il est apparu dans les actualités que le gouvernement du très progressiste, démocratique et ouvert fils de Pierre Elliott Trudeau a refusé des visas à plus de 200 participants sous divers prétextes. Apparemment, la tolérance, il y a des endroits pour ça…

Mais qu'est-ce donc que ce FSM? Créé en 2001 à Porto Allegre, au Brésil, il est considéré comme un groupe de coordination internationale luttant contre la mondialisation, le capitalisme d'entreprise et le néolibéralisme.

On compte parmi ses hauts faits d'armes la protestation, en 2003, contre la guerre menée par les Stazunis en Irak, ainsi que son soutien aux mouvements progressistes en Amérique latine. Si le dévouement des militants de la base est indéniable, on sent que, au sommet, les dirigeants du Forum sont moins enclins à «brasser la cage», comme on dit. Et il y a une très bonne raison à cela. Les principaux organismes qui financent le FSM font partie du gratin: les fondations privées Ford, Rockefeller, Tide, etc.

On comprend un peu mieux pourquoi la tête du Forum a souvent le pied sur la pédale de frein quand vient le temps d'initier des mouvements de contestation. Ce qu'on comprend moins, c'est pourquoi les possédants acceptent de donner de l'argent à ceux qui contestent leur droit à la domination.

Mais c'est pourtant simple: il est plus facile de contrôler ce qui est organisé que ce qui ne l'est pas.