samedi 8 septembre 2018

vendredi 7 septembre 2018

Vous êtes bien ou mal?

Andriy Parubiy
Le président de la Chambre ukrainienne, M. Andriy Parubiy, a tenu un émouvant discours, le 4 septembre dernier. Je ne puis le reproduire dans sa totalité, de sorte que toute citation devra être lue hors contexte, ce qui est fort regrettable, car nous perdrons ainsi toute la couleur de son allocution. Plus regrettable encore, le discours de M. Parubiy n’a pas été retransmis en Occident du tout, ce qui nous permet ici d’en reproduire une minuscule partie en exclusivité.

Notons tout de même que ce discours a au moins été diffusé par la chaîne de télévision ukrainienne ICTV où il est passé dans son intégralité comme une lettre à la poste.

Emporté par son éloquence inspirée et inspirante, Andriy a mentionné haut et fort qu’Adolf Hitler était le «flambeau de la démocratie», qu’il était «un grand apôtre d’une démocratie directe». Constatant peut-être la grossièreté de l’affirmation, Andriy a tout de même apporté un semblant de bémol en mentionnant que cette ivresse prodémocratique s’étant emparée de Hitler datait des années 1930. Comme Adolf n’a pris le pouvoir qu’en 1933, on peut penser que son instinct démocratique a commencé à faiblir à partir de là…

Sachant à quel point l’Occident appuie sans condition le gouvernement de Kiev envers et contre tout, avec un aveuglement un peu suspect, on est en droit de se demander où se situent les grands démocrates qui nous dirigent.

Est-ce vraiment du côté du bien?

Andriy Parubiy et un pote démocrate

mercredi 5 septembre 2018

Une dernière nuit au musée



Le 3 septembre dernier, à Rio de Janeiro – c’est au Brésil –, brûlait de fond en comble le musée d'histoire naturelle. Comme le veut l’expression consacrée, il était une «perte totale».

L’institution fut fondée en 1818, mais ce ne fut qu’en 1892 qu’elle fut transférée dans l’ancien palais impérial où fut signé l’acte d’indépendance en 1822. Sa collection était la plus prestigieuse de toute l’Amérique du Sud et en faisait le plus important musée du genre de ce sous-continent. Selon les dernières estimations, 90% de ses artéfacts ont été détruits; une perte inestimable pour l’humanité tout entière.

L’entretien des lieux avait été négligé depuis plusieurs décennies, de sorte que, en 2004, un responsable, le secrétaire d’État à l’Énergie à l’industrie pétrolière Wagner Victer, avait tiré la sonnette d’alarme en prévenant que «le musée va prendre feu».

Évidemment, le manque de fonds avait fait en sorte que pratiquement rien n’avait été entrepris pour protéger le bâtiment contre les incendies. En effet, les politiques économiques désastreuses exigées par les créanciers internationaux avaient forcé le gouvernement de Brasilia à négliger certains domaines, dont ceux de la culture et de l’histoire.

Forcément, un peuple fier de sa culture et qui connaît l’histoire, c’est un peuple qui se défend. Alors, évidemment, c’est ce que les mondialistes néo-libéraux visent en premier.

mardi 4 septembre 2018

&berluette


lundi 3 septembre 2018

Sidère de der



Je suis toujours sidéré par tout ce que les gens sont prêts à faire au nom de la religion.

Les croyants, d’abord, qui se plient à quantité d’exigences plus loufoques les unes que les autres, comme en fait foi la photo ci-dessus. Restrictions alimentaires, expiations pour des crimes imaginaires appelés «péchés», code vestimentaire souvent outré – et pas seulement pour le clergé –, droit de regard sur tous les aspects de la vie quotidienne et, bien entendu, extorsion de fric.

Les non-croyants, ensuite, qui, par pure lâcheté, n’osent pas attaquer de front les superstitions, les supercheries et les superficialités du religieux. En effet, il est beaucoup plus sûr, sur le plan de la bien-pensance, de laisser le champ libre aux nombreuses exigences des cultes organisés originaires du Proche-Orient. Ceux-là exigent d’être considérés avec déférence et de manière prioritaire quand la fantaisie leur vient de réclamer quelque chose de plus.

Il faut comprendre que c’est une question de visibilité. Quand on adore un dieu qui n’existe pas, il faut bien que les rites deviennent omniprésents, sinon on risque de sombrer dans le néant. À plus forte raison si on baigne dans une société laïque.

Le prochain caprice religieux sera-t-il le dernier; le der de der?

Certainement pas!

C’est surtout ça qui me sidère.