Les provinces de l'Atlantique, moins l'Île-du-prince-Édouard bien entendu, ont déclaré d'une même voix qu'elles accepteraient d'accueillir quelques-uns des demandeurs d'asile entrés au Québec par le fameux chemin Roxham.
Cette générosité typiquement cAnadienne fait chaud au coeur, surtout quand on constate à quel point un tel élan spontané a été mûrement réfléchi au cours des quatre dernières années. Mais, comme l'affirme le célèbre mot: «mieux vaut tard que jamais».
Maintenant, il reste à savoir combien de ces migrants irréguliers les provinces de l'est recevront chez elles. Ce serait juste qu'elles s'ouvrent au prorata de leur population. Juste et donc improbable; c'est le CAnada, après tout.
Et encore, c'est à condition que les migrants veuillent bien y aller, ce qui n'est pas certain…
* Ceci n'est ni un jeu de mots et encore moins un calembour. Il s'agit en fait d'une contrepèterie.