jeudi 16 octobre 2014

Avec pas d'casque



Si les critiques ont le même effet que celles adressées aux policiers du printemps érable, on peut dire sans risque de se tromper que les flics hongkongais ne doivent pas trop en perdre le sommeil.

Ce que je remarque, ici, c’est que l’anti-émeute chinoise est tellement brutale que ses membres ne portent même pas de casque.

C’est-tu pas écoeurant! Des vrais tortionnaires qui n’ont peur de rien!

Même pas d’être reconnus.

mercredi 15 octobre 2014

Ma CAQ



Il faut comprendre l'attitude de la CAQ relativement à son refus de participer aux élections scolaires.

En effet, cette formation  a répété constamment que ce qui l'intéresse par-dessus tout, c'est l'économie; c'est-à-dire le fric des rupins.

Pour elle, l'éducation, les générations futures et la politique en général, ce n'est pas très important.

mardi 14 octobre 2014

Montréal vue du sol


Pas besoin d’aller dans le nord pour voir les couleurs.

lundi 13 octobre 2014

Combat né




Les pays occidentaux, dont le CAnada, et, dans une mesure plus sérieuse, tous les autres, ont décidé de se liguer – encore une fois – pour se mêler des affaires d’autrui.

Ainsi, les Stazunis ont-ils intimé à leurs larbins de Paris, Londres, Ottawa et ailleurs de prendre les armes contre Daesch, c’est-à-dire le fameux État islamique. Ce dernier, apparemment, met en péril la sécurité de tout le monde occidental avec ses prétentions à l’hégémonie du Proche-Orient.

J’avais trouvé cette affirmation un peu exagérée. Mais, selon Michel Coulombe, le directeur du SCRS, l’organisme chargé de nous surveiller – et qui représente à mes yeux un danger autrement plus sérieux que Daesch –, l’EI est «une menace réelle, mais pas imminente» pour le CAnada et, selon certains journaux, ça va jusqu’en Australie.

Autrement dit, pour tout le monde dit «civilisé».

Et puis, je me suis pris à faire quelque chose qu’on ne doit jamais tenter tandis qu’on se fait bassiner par les médias: je me suis mis à réfléchir.

Qui n’a pas entendu parler, dernièrement, de la ville martyre de Kobané, en Syrie? Voici quelques données qu’on sait peu à son sujet. 

Tout d’abord, elle se trouve carrément sur la frontière avec la Turquie et est peuplée majoritairement de Kurdes. Mentionnons que le gouvernement de la Turquie – un allié des Stazunis et d’Israël – a, depuis le début de la guerre civile en Syrie, activement soutenu les rebelles, dont ceux de Daesch.

Ensuite, la bataille qui s’y déroule est la seconde à date. En effet, la ville a déjà été le théâtre d’affrontements, dont personne n'a entendu parler alors, pendant tout le mois de juillet. Depuis 3 semaines, les combats ont repris avec acharnement, ce qui a valu à Kobané le surnom peu enviable de «Stalingrad du Moyen-Orient». C’est sans doute un peu exagéré, mais bon.

Enfin, la ville, avant la guerre, comptait un peu plus de 45 000 habitants; c’est-à-dire une agglomération plus petite que Victoriaville. On est loin du demi-million de Stalingrad à l’époque.

Bref, vous croyez vraiment qu’une organisation qui peine, semaine après semaine, pour s’emparer d’une petite ville de province présente vraiment une menace sérieuse envers tout le monde occidental, depuis le CAnada jusqu’à l’Australie?

Moi, je pense que vous êtes en train de vous faire bourrer le mou par Stephen J. Harper et sa clique.

Pourtant, c’est pas dans leurs habitudes…



dimanche 12 octobre 2014

Japanouille



On se souviendra à quel point les gens s'étaient offusqués quand Pierre Falardeau avait surnommé ainsi David Suzuki, ce grand intellectuel cAnadien d'un pays bilingue ne sachant pas un traitre mot de français. Il y avait de quoi être outré, car l'illustre généticien qu'est M. Suzuki a toujours suscité le respect, partout au CAnada et aussi, dans une mesure bien moindre, au Québec.

Eh bien voici que, aujourd'hui même, M. Suzuki nous fait la grâce d'une visite des plus officielles, et à Montréal encore, probablement la ville la plus bilingue du CAnada, en espérant que, cette fois, il se garde une petite gêne quand viendra le temps de nous faire la morale. Mais je crois qu'il a retenu la leçon d'il y a 6 ans.

Tout de même, il va falloir lui fournir un interprète.

On pourrait engager un Japanul, par exemple.