samedi 16 février 2019

vendredi 15 février 2019

Bâillon et baïonnettes



Comme d’habitude, le champion mondial de la liberté met en place ses pions pour pouvoir agir de la manière la moins démocratique possible.

Rappelons les faits. Un opposant vénézuélien, M. Juan Guaido, s’est autoproclamé président en lieu et place de M. Nicolas Maduro. La grande différence entre les deux, c’est que M. Maduro est le seul qui a été élu au suffrage universel au cours d’un processus électoral irréprochable, selon l’avis général.

Qu’à cela ne tienne pour les Stazunis, le CAnada et l’Union européenne. Ceux-là se sont précipités pour reconnaître M. Guaido qui ne bénéficiait d’aucune légitimité, sinon celle de la force brute prodiguée si généreusement par les pays occidentaux.

À preuve, des mouvements de troupes, aussi discrets qu’il est possible dans les circonstances, ont été notés dans certaines bases yankees des Caraïbes. Des observateurs pensent qu’il s’agit d’un déploiement préparant une intervention militaire probable au Venezuela. Sinon, ce sera peut-être encore en Haïti ou quelque part en Amérique centrale. Enfin là où le peuple excédé de n’être pas écouté fait entendre sa voix malgré tout.

Apparemment, pour Washington, la véritable démocratie n’existe que grâce aux baïonnettes.

mercredi 13 février 2019

mardi 12 février 2019

Confiance



En 2015, la firme de génie-conseil SNC-Lavalin, fleuron national au CAnada qui sévit dans nombre de pays, a été accusée d’avoir versé des pots-de-vin à des responsables du gouvernement de la Libye. Ainsi, dans le but d’obtenir des contrats dans ce pays, la firme a donné des millions de dollars entre 2001 et 2011.

Jusque-là, rien de bien notable, car on est en droit de penser qu’il s’agit d’une pratique courante, quand on constate à quel point le lobbying est fréquemment mené par les transnationales auprès des gouvernements. Et n’oublions pas que la frontière est extrêmement ténue entre lobbying et corruption.

Par ailleurs, on sait que cette sorte de pratique n’est que rarement sanctionnée et, lorsqu’elle fait l’objet de poursuites, elle se conclut généralement par une tape sur les doigts et une pluie de bonus pour ses auteurs. Oui, le bonus est en quelque sorte un anesthésique pour dissiper les effets de la tape.

Dans le cas de SNC-Lavalin et de la Libye, il y a eu un rebondissement. Il appert que le bureau du premier ministre du CAnada, le fils de Pierre Elliott Trudeau, serait intervenu auprès de la ministre de la Justice de l’époque, Mme Jody Wilson-Raybould afin d’éviter un procès criminel à la firme.

Lorsque l’intervention a été connue, c’est le commissaire à l’éthique qui a été saisi de l’affaire et le premier ministre doit maintenant faire face à une enquête de ce service, ainsi qu’à la grogne de ses députés. Quant à ces derniers, mettez-vous à leur place: un premier ministre cAnadien venant en aide à une entreprise soi-disant québécoise, quelle infamie!

Maintenant, le fils de Pierre Elliott Trudeau tente de se dépatouiller comme il peut. Dernièrement, à Vancouver, ce dernier a déclaré qu’il accueillait favorablement l’enquête – tu parles! –, car il était important à ses yeux que les CAnadiens gardent confiance dans leur système.

De ce côté, qu’il se rassure: les CAnadiens savent toujours à quoi s’attendre de leur système.

dimanche 10 février 2019

Donald the menace