Il n’y a pas qu’aux Stazunis que la police s’en donne à cœur joie sur les manifestants, les suspects et autres irréguliers, et ce, sur la place publique. En fait, il n’est pas un pays où ce genre de débordement des forces de l’ordre ne provoque des réactions indignées de la part d’une population excédée par l’impunité dont bénéficient les flics.
En France, l’État a décidé de réagir. Non pas en encadrant de manière plus serrée le travail de sa police, non. Le gouvernement a décidé de voter une loi dite de «sécurité globale» stipulant, entre autres, qu’il était désormais interdit, sous peine d’amende, voire d’emprisonnement, de filmer les flics dans l’exercice de leurs fonctions. La raison? Protéger ces pauvres petits choux contre des mesures vexatoires de la part de citoyens qui voudraient les confronter dans la confiance douillette de leur vie privée. Comme si les flics respectaient, eux, la vie privée des gens.
Bref, la France, pays d’origine des droits de la personne, prend de plus en plus un goût… Comment dire ?