samedi 7 septembre 2013

Le hic du laïc


Il y a quelques jours, Bernard Drainville, notre conséquent ministre responsable (sic) des Institutions démocratiques et de la Participation citoyenne, et président du Comité ministériel de l’identité, en a proféré une bien bonne. Interviewé par ICI Radio-CAnada-Desmarais, il a défendu le point de vue de son gouvernement sur la question des valeurs québécoises, insistant sur l’égalité entre les sexes et, surtout, sur la nécessaire laïcité de l’État québécois dans tous les domaines.

Crucifix chrissement
laïque
Il s’agissait d’une longue entrevue et, comme tout spectacle talentueusement mis en scène, il a gardé le meilleur pour la fin. Ainsi les téléspectateurs ont pu passer à la publicité dans un grand éclat de rire. En effet, ce cher ministre à la logique implacable, laquelle eût fait pâlir d’envie le Vulcain le plus rigoureux, a indiqué que « le crucifix de l’Assemblée nationale était là pour rester ». En effet, semble-t-il, il s’agit d’une question de respect à l’endroit de notre patrimoine et envers notre passé.

Parlant de passé, on pourrait effectivement repasser, quand on pense que le crucifix est étroitement associé à la grande noirceur grâce à laquelle, jusqu’à la Révolution tranquille, on nous a plongés dans l’obéissance aveugle à des élites qui n’ont eu de cesse de nous vendre au plus offrant.

Puisque le cohérent ministre Drainville – son nom est béni – est si attaché aux objets décoratifs plus ou moins cruciformes, que ne choisisse-t-il pas une fleur de lys en argent de dimension idoine afin de remplacer ce funèbre pantin sanguinolent punaisé en trois points!

jeudi 5 septembre 2013

Fuck-ushima


Vous souvenez-vous de Fukushima? Il s’agit d’une ravissante petite ville située sur la côte est du Japon. Célèbre pour la beauté de ses paysages et pour sa proximité avec la mer. Contrairement à une légende tenace, son nom signifie «île de la bonne fortune» et non «beaucoup moins grave que Tchernobyl».

Peut-être vous souviendrez-vous que, il y a 2 ans, un tsunami, causé par un séisme, a gravement endommagé la centrale nucléaire Fukushima Daichii, située à 60 km de la ville? Fort heureusement, s’est-on empressé de nous rassurer, l’incident était «beaucoup moins grave que celui de Tchernobyl».

De retour d’une visite d’inspection à Fukushima,
le premier ministre japonais Shinzo Abe
s’est fait rassurant.
Rapidement, nous avons même oublié toute l’affaire, sûrs que les Japonais avaient le plein contrôle de la situation. De fait, on s’était convaincus que les choses s’amélioraient progressivement, puisque l’incident était «beaucoup moins grave que celui de Tchernobyl».

En fait, les choses ne vont pas bien du tout. En ce moment, le grand problème concerne la fuite des eaux radioactives qui ont servi à refroidir les réacteurs, lesquelles se répandent dans l’océan à un rythme inquiétant. Inquiétant au point que les Japonais, pourtant réputés pour ne pas nécessairement tenir les étrangers en la plus haute estime, commencent à dire qu’il faudrait faire appel à de l’aide extérieure. Certains de leurs experts sont même allés jusqu’à affirmer que la situation est encore plus critique maintenant qu’aux premiers jours où «c’était beaucoup moins grave qu’à Tchernobyl».

Pour l’instant, les autres pays ne se bousculent pas au portillon pour offrir leur aide. D’ailleurs, les ingénieurs russes qui ont contribué à nettoyer le site de Tchernobyl ont laissé le message qu’ils «ne voulaient pas toucher à ça».

mercredi 4 septembre 2013

Coderre adjoint



Le bras droit de Denis Coderre s’appelle Pierre Desrochers, un sous-produit de l’industrie pétrolière. D’ailleurs, à lui voir la tête, comme ça, on dirait qu’il en a trop bu.

lundi 2 septembre 2013

DERNIÈRE HEURE




Ami-Quaïda


Bien des gens reprochent actuellement aux Stazunis et à leurs subordonnés (France, Royaume-Uni, CAnada, etc.) de se faire les complices d’Al-Quaïda et de leurs milices islamistes dans le conflit qui se déroule présentement en Syrie.

Je comprends mal en quoi cela est répréhensible.

D’accord, Al-Quaïda a été accusée d’avoir orchestré l’attentat du 11 septembre 2001 au cours duquel les tours du World Trade Center se sont effondrées comme sous le coup d’une implosion, que le Pentagone a été attaqué par un engin volant non identifié et que l’édifice 7 s’est écroulé tout seul. Mais est-ce là une raison suffisante pour garder rancune à une organisation qui, la plupart du temps, a admirablement servi les intérêts occidentaux?

Si ce n’avait été d’Al-Quaïda, serions-nous aujourd’hui en Afghanistan? Aurions-nous eu l’occasion d’envahir l’Irak? Nos gouvernements auraient-ils désormais le droit de fouiller notre vie privée sans raison valable? La hantise de la guerre contre le terrorisme aurait-elle pu donner lieu à toutes les dérives et à tous les débordements, incluant le kidnapping et la torture?

Certes non!

Je l’affirme sans ambages. Cessons de dénigrer notre meilleur ami dans les affaires du Levant, celui-là qui s’oppose systématiquement au Hezbollah, au Hamas et qui pas une fois n'a tenté quoi que ce soit à l’encontre d’Israël.

Sans compter qu’Al-Quaïda n’a jamais tué personne de riche, pas vrai?

Vous voyez bien qu’on peut lui faire confiance.