Il paraît que les Stazunis ont maintenant un nouveau président élu en la personne de Joe Bidon. Ainsi, que ce dernier considère la présente comme mon message de félicitations.
Vous savez, depuis des lustres, on nous serine que les Stazunis sont la plus grande démocratie du monde – en fait, c’est l’Inde –, et que le respect des lois y garantit l’inviolabilité des droits de la personne. En d’autres termes, le pays et son président constituent les leaders du monde libre.
C’est peut-être cette hypertrophie de l’ego collectif yankee qui rend, dans ce pays, le processus électoral semblable à un mécanisme éléphantesque: l’étirement des primaires; l’interminable campagne électorale; le fastidieux scrutin; l’assommant comptage des voix. Bref, on nous a soûlés avec ce processus-spectacle, au point de rendre le mode électoral répulsif.
En fait, je pense que les Stazunis ne sont pas tant leaders du monde libre, comme leaders du monde fibre.
Oui, car, au final, ils nous font le même effet.
P.-S.
On a beau dire, mais avoir besoin de quatre jours pour déclarer un vainqueur, c’est le genre de chose que l’on s’attendrait à voir – à la rigueur – dans une république bananière, pas dans un pays technologiquement avancé. Ce n’est là qu’une opinion personnelle, remarquez bien, laquelle ne cherche à froisser personne. Et si ces idées ont eu l’infortune de blesser celle-ci ou celui-là, je le regrette profondément.
Bananes et messieurs, bonsoir…