samedi 9 février 2019

Santé, le fagot


vendredi 8 février 2019

Otéra opéra



Otéra – un prêteur hypothécaire – est une filiale de la Caisse de dépôt et placements du Québec. Dernièrement, une enquête menée de main de maître par des journalistes du Journal de Montréal (oui, je sais, j’ignorais qu’il en restait chez la feuille de chou) ont révélé au grand jour une magouille au sein d’Otéra. Cette dernière, disais-je, est une filiale de la CDPQ, mais elle compte également elle-même des filiales, dont MCAP.

Or, le président d’Otéra, propriétaire d’édifices à revenus, s’est fait accorder par MCAP 11 prêts pour un total de 9,2 millions de dollars (rassurez-vous, ce ne sont que des dollars cAnadiens), depuis 2010. Cela en contravention avec les règles et procédures de la CDPQ dont le PDG d’Otéra, M. Alfonso Graceffa, n’avait apparemment cure.

Lorsque le scandale a éclaté au grand jour, la CDPQ s’est immédiatement souciée de limiter les dégâts: enquête interne, resserrement des mesures de vérification, etc. En outre, on apprend aujourd’hui que M. Graceffa s’est temporairement retiré de son poste, ce qu’il ne faudrait ni interpréter comme une démission ni comme un quelconque aveu à mots couverts, tant s’en faut. Il a même pris la peine de préciser que son geste n’aurait effet que le temps que l’enquête suive son cours.

On ne peut qu’être surpris par la discordance régnant à la CDPQ. En effet, en 2009, l’ancien PDG de cette vénérable institution, M. Henri-Paul Rousseau, avait trouvé le moyen de lui faire perdre plus de 38 milliards de dollars (toujours cAnadiens, fort heureusement). Quelle a été sa sanction? Il s’est trouvé une sinécure chez Power Corporation et on l’a mis sur les rangs pour recevoir l’Ordre du CAnada.

Que cela serve de leçon à M. Graceffa, ce petit joueur qui aura manqué d’ambition toute sa vie.

jeudi 7 février 2019

L’hostie de carême


Comme l’Église catho est fortement portée sur les privations – pour les autres, il va sans dire –, certains ont tenté de la prendre au mot. Ainsi, un mouvement est apparu demandant à sa majesté le pape Frenchie Un de ne pas consommer de viande pendant le carême, lequel dure 40 jours. Vous savez, ce que l’Église exigeait de ses ouailles, autrefois. Un retour de pendule, en quelque sorte.

La campagne d’incitation, lancée par une jeune fille de 12 ans, a bénéficié de l’appui de célébrités tels Paul McCartney, Brigitte Bardot et Joaquin Phoenix. Mais les véganes ne sont pas des ingrats, explique-t-on, car si le pape accepte le défi, alors on versera 1 million de dollars à une œuvre caritative que Frenchie pourra désigner à son gré.

Mais il y a un problème de taille, ici. Au cours de la messe, lorsqu’on consacre l’hostie, celle-ci devient le corps du christ. Cela signifie-t-il que le pape ne pourra pas communier pendant 40 jours?

mercredi 6 février 2019

CAQ étage


mardi 5 février 2019

Compa(pe)raison

Pape, aïe!


 VS




Popeye!


Table arnaque!



L’histoire du bitcoin est assez simple. Il a été imaginé en 2008 – l’année du krach, quel hasard! – par un certain Satoshi Nakamoto. S’agit-il de son vrai nom? S’agit-il seulement d’une personne physique? On n’en sait rien. Déjà, ça commençait mal.

Le bitcoin est en fait une arnaque à la «cryptomonnaie» – ou monnaie virtuelle, si vous préférez – dont la valeur est continuellement remise en question par le flux des échanges. Ces échanges se font bien entendu sur le Web. Les internautes peuvent «gagner» des bitcoins au fil de leurs transactions. Tout le monde peut aussi en «acheter», entre autres, pour spéculer sur la valeur de cette cryptomonnaie.

Ainsi, à quelques heures d’avis, si vous possédez beaucoup de bitcoins, vous pouvez passer du statut de millionnaire à celui de personnalité de l’année, dans la catégorie jobard.

Mais ce n’est pas tout! Les experts ont été d’accord dès le début. Ils ont mis en garde contre l’extrême volatilité du bitcoin et tenté de décourager les investisseurs d’y engloutir leur avoir. Peine perdue, bien sûr. Il n’a pas manqué de «visionnaires» pour croire que le bitcoin représentait l’avenir des flux monétaires et investir des sommes d’argent importantes dans ce puits sans fond.

C’était parier sur le mauvais cheval, car non seulement le bitcoin est-il une valeur extrêmement volatile, mais également sa gestion est aléatoire. Par exemple, au Québec, le site d’échange QuadrigaCX se spécialisait dans la transaction de bitcoins. Or son président est, par malheur, mort subitement début décembre. Comme il n’a laissé aucune instruction pour récupérer 190 millions de dollars stockés sur son ordinateur portable, les investisseurs risquent de tout perdre; l’un d’eux aurait aventuré 175 000 $ dans cette histoire.

J'avais envie de prévenir ceux qui ont encore de l’argent qu'il vaudrait mieux tabler sur d’autres façons d’investir.

Mais s'ils n'ont pas écouté les avis jusqu'à maintenant...

lundi 4 février 2019

Pape potage