samedi 21 avril 2012
Pâte à pouffes
vendredi 20 avril 2012
Le dentifrice est une drogue comme une autre
Photo via Wikipédia
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Au début des années 1900, un important homme d’affaires américain dénommé Claude C. Hopkins reçut un jour la visite d’un vieil ami venu lui présenter une invention étonnante: une pâte dentifrice au goût de menthe baptisée «Pepsodent» et qui, selon lui, allait faire un malheur.
Hopkins était à l’époque l’un des plus célèbres publicitaires des États-Unis. On lui devait déjà d’avoir convaincu les Américains d’acheter de la bière Schlitz en mettant en avant le fait que la brasserie nettoyait ses bouteilles avec de la «vapeur sous pression» (il avait juste omis de préciser que les autres brasseries employaient la même méthode à l’époque). Il avait en outre poussé des millions de femmes à acheter du savon Palmolive en proclamant que c’était le savon qu’utilisait Cléopâtre, en dépit des protestations d’historiens consternés.
Toutefois, la plus grande réalisation d’Hopkins est d’avoir contribué à transformer le brossage des dents en un geste quotidien. Avant Pepsodent, presqu’aucun Américain ne se brossait les dents. Une décennie après la campagne d’Hopkins, les sondages montrèrent que le brossage de dents était devenu un rituel quotidien pour plus de la moitié de la population.
Dans un système solaire près de chez vous
Fait à partir d’images des missions Cassini et Voyager de la NASA.
Musique : That Home, par The Cinematic Orchestra
Via io9
Les containers
Anti-violence
jeudi 19 avril 2012
Réal Godbout et Pierre Fournier en dédicace!
Voici enfin le tome 5 de Red Ketchup, jamais publié en album et qui arrive en librairie en même temps que l’intégrale 1 des aventures de notre agent secret préféré. Planète BD vous invite à rencontrer les auteurs Réal Godbout et Pierre Fournier demain 20 avril dès 18h.
Source : Planète BD, 3883 Saint-Denis, Montréal
mercredi 18 avril 2012
Plongeon en chute libre synchronisée
Divers | Paris Mavroidis (2008)
Musique de Kaki King, via Neatorama
Des villes vides
La place de la Concorde vidée de ses voitures, Times square sans ses touristes... Les artistes parisiens Lucie & Simon ont mis au point une série de photos de New York, Pékin, Paris et Rome vidées de leurs passants et de leurs voitures, dans un projet intitulé The Silent World et sur lequel revient le site FastCoDesign.
À quoi ressemble Paris vide?
Slate.fr, 18 avril 2012
Des langues sur le point de disparaître
Une langue meurt toutes les deux semaines. C’est environ 25 langues par année. À ce rythme, la moitié des langues du monde risquent de disparaître d’ici la fin du 21e siècle.
À l’heure actuelle, la population de la planète parle environ 7 000 langues, mais la diversité linguistique est menacée dans le monde entier. En fait, la majorité des langues comptent assez peu de locuteurs.: 94 % en ont moins d’un million et 55 % moins de 10 000. Au total, 94 % de la population parle 6 % des langues du monde. Et.la.tendance s’aggrave : les langues dominantes attirent de plus en.plus de locuteurs, tandis que les langues minoritaires en perdent de.plus en plus.
Des langues sur le point de disparaître
Au-delà des mots, Commissariat aux langues officielles, 18 avril 2012
Reçu de notre bureau de Toronto, merci!
Délestage et délitage
Avec la prolongation du conflit étudiant au-delà de la limite que pouvait imaginer le gouvernement de John James Charest qui a les deux mains sur le volant depuis le Brésil (un long arbre de direction), l’inquiétude – puis la panique – s’est mise à retrousser la belle coiffure de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport (sic).
Afin de tenter de régler ladite crise à son avantage, puisque le mouvement de contestation n’en venait toujours pas à s’essouffler, Mme Beauchamp – pour ne pas dire Danlechamp – avait résolu de se délester de ses responsabilités sur les établissements d’enseignement en incitant ces derniers à reprendre les cours. Ultimatums, injonctions et menaces à l’appui, les autorités, surtout gouvernementales, ont voulu forcer la main aux étudiants. Ceux-ci, plutôt que d’enrouler leurs bannières et sagement rentrer dans le rang, ont augmenté la pression, de telle sorte que les collèges et universités ont jugé plus prudent de ne pas donner suite à la directive ministérielle.
La stratégie gouvernementale, pour autant qu’il y en ait eu une au départ, ce qui demeure plus que douteux, est en train de se déliter sérieusement.
Le problème, maintenant, c’est que, après ce long refus à vouloir discuter, toute apparition d’un représentant gouvernemental à une table de négociation – avec ou sans la présence de la CLASSE – ne sera rien d’autre qu’une défaite de plus pour un gouvernement de passage qui, malgré ses rodomontades, n’aura jamais été capable de mener la barque de l’État.
Au final, John James Charest et ses poteaux n’auront été efficaces qu’en ne faisant rien.
mardi 17 avril 2012
Vélo acrobatique musical
Le kit Turntable Rider transforme le vélo libre-service japonais Cogoo en instrument de musique électronique. Suffit d’apprendre à en jouer.
Via Laughing Squid
DERNIÈRE HEURE
‘Cré ti-Jean
lundi 16 avril 2012
S’échapper
Photo pas rapport piquée ici.
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L’ex-Cynique Serge Grenier est mort après avoir tenté de s’échapper de la résidence appelée Les jardins d’amour, à Saint-Lambert, où il ne voulait pas aller. Il a tenté de s’échapper comme le comte de Monte-Cristo de sa tour en nouant des draps qu’il a jetés par la fenêtre de sa chambre, il les aura mal noués et il est tombé du troisième étage.
On raconte qu’il était confus.
Je ne vois aucune confusion dans le fait de vouloir s’échapper d’un truc qui s’appelle Les jardins d’amour. Vouloir échapper au ridicule est plutôt un signe de lucidité. J’invite les vieux à nouer leurs draps, à s’échapper de l’autobus qui les mène sur la route des vins, à s’échapper de leur tournoi annuel de badminton, à s’échapper de la randonnée sur la piste cyclable du P’tit Train du Nord, du club de lecture, de la soirée théâtrale, du goûter, de la dégustation, vive Serge Grenier, vive la fenêtre du troisième étage.
Portraits de famille
Pierre Foglia, La Presse, 16 avril 2012
dimanche 15 avril 2012
Pauvres tipoux
J’ai lu sur le site de Canoë, l’article rendant compte de la grande manifestation d’hier et, effectivement, l’événement, festif autant que revendicateur, s’est déroulé avec un ordre impeccable, démontrant le haut degré de responsabilité sociale des contestataires, qu’ils soient étudiants, enseignants ou autres, comme moi.
Un court paragraphe a pourtant attiré mon attention: «Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n'a rapporté qu’une seule arrestation soit celle “d'un homme qui avait en sa possession un arc et des flèches”.»
C’est vrai qu’il y avait dans cette grande foule un type avec un arc et des flèches, car je l’ai vu. Une sorte de grand gusse, avec un arc jouet et de toutes petites flèches, qui devait vouloir se faire passer pour une sorte de Robin des Bois au carré rouge. Rien, là-dedans, de plus inoffensif. Il est même inconcevable que la police eût pu interpeller le type en question, et encore davantage qu’elle procède à son arrestation.
Mais quand on est flic, il faut bien tenter de faire peur au monde.
Ne serait-ce que pour justifier son salaire…