Écrans aveugles, sièges éparpillés, façades défoncées. Images tristes et lyriques de 75 cinémas abandonnés, sur Buzzfeed.
Le photographe Michael R. Duncan a déniché, dans un marché aux puces, trois rouleaux de vieux film Kodak expirés en 1949. Utilisant une caméra de la même époque, Duncan a tenté, par curiosité, d’en arracher des images. Des scènes parisiennes apparaîssent, voilées par l’usure du support chimique. Étonnant et poétique.
Voir les images sur Retronaut.
Nycole Turmel, députée de Hull-Aylmer, a été nommée chef intérymaire du Nouveau party démocratyque (NDP) en attendant le retour de M. Jack Layton quy a dû céder sa place pour raisons de santé.
M. Stephen Harper, chef du gouvernement, a convoqué une réunyon d’urgence de ses députés afin de détermyner la stratégye à suyvre contre une opposytyon vysyblement en pleine possessyon de ses moyens.
Robert Ettinger, ardent promoteur de l’immortalité, est mort le 23 juillet. Inspiré dans sa jeunesse par des romans de science-fiction, il a popularisé la cryogénisation, soit la préservation d’un corps à très basse température en attendant sa résurrection éventuelle.
Ettinger était convaincu que la médecine arriverait, un jour, à soigner toutes les maladies fatales. Les cryopatients seraient alors décongelés, soignés et remis en circulation. Notons qu’il faudra aussi trouver un moyen de réparer les corps abimés par le gel, une condition irréversible selon certains médecins casseurs de party.
M. Ettinger dirigeait la société Cryonics où sont conservés 106 humains et 78 animaux de compagnie, chiens, chats et un perroquet. Le proprio, comme prévu, a été surgelé aussitôt qu’il a rendu l’âme. Il rejoint ainsi ses deux épouses frigorifiées en 1987 et en 2000. D’ailleurs, c’était là le seul souci d’Ettinger qui prévoyait devoir s’expliquer si tout le monde était dégelé en même temps.
Washington Post, via i09.
La valeur du dollar cAnadien a atteint un sommet, ces derniers jours.
Apparemment, la seule façon de garantir la santé de la devise est de s’assurer que toutes les économies soient en crise. Crise de la dette en Europe, crise de l’endettement – non, non, ce n’est pas pareil, paraît-il1 – aux Stazunis, tout se conjugue afin que « notre » dollar vaille quelque chose.
Est-ce moi ou y a-t-il un petit côté pervers là-dedans?
1 « La crise de la dette, c’est quand un pays a tellement emprunté qu’il doit plus qu’il ne peut rembourser. La crise de l’endettement, c’est quand un pays ne peut plus s’endetter au-delà de sa capacité de paiement, ce qui entraîne de graves dissensions internes. » (définition gracieusement fournie par le Yaro X. Imel School of Economics)
