Selon une nouvelle parue dans le New York Times cette semaine, les services de renseignements yankees auraient «acquis la conviction» (sic) que la Russie aurait accordé des primes monétaires aux combattants talibans ayant tué des soldats occidentaux.
Comme la nouvelle aurait été obtenue auprès de «sources anonymes», on sait de prime abord avec quel degré de scepticisme il faut accueillir cette «révélation». Pour que le tableau soit au complet, il ne manque qu’un arsenal d’armes de destruction massive quelque part.
En d’autres termes, il s’agit selon toute vraisemblance d’un grossier mensonge visant à distraire l’attention du public à la naïveté touchante. Le procédé sert aussi à dénigrer la Russie, ce qui est toujours utile aux yeux de Washington, même si le gouvernement stazunien ne sait pas toujours pourquoi.
Admirons au passage l’étonnante résilience des Yankees, lesquels, au-delà de la crise sociale, de la crise sanitaire, de la crise économique et de la crise politique, cherchent obstinément de nouvelles façons de se mettre des bâtons dans les roues.