samedi 27 juin 2020

Tant pis pour le Yankee dira-t-on



Selon une nouvelle parue dans le New York Times cette semaine, les services de renseignements yankees auraient «acquis la conviction» (sic) que la Russie aurait accordé des primes monétaires aux combattants talibans ayant tué des soldats occidentaux.

Comme la nouvelle aurait été obtenue auprès de «sources anonymes», on sait de prime abord avec quel degré de scepticisme il faut accueillir cette «révélation». Pour que le tableau soit au complet, il ne manque qu’un arsenal d’armes de destruction massive quelque part.

En d’autres termes, il s’agit selon toute vraisemblance d’un grossier mensonge visant à distraire l’attention du public à la naïveté touchante. Le procédé sert aussi à dénigrer la Russie, ce qui est toujours utile aux yeux de Washington, même si le gouvernement stazunien ne sait pas toujours pourquoi.

Admirons au passage l’étonnante résilience des Yankees, lesquels, au-delà de la crise sociale, de la crise sanitaire, de la crise économique et de la crise politique, cherchent obstinément de nouvelles façons de se mettre des bâtons dans les roues.

vendredi 26 juin 2020

Zorro ou zéro?




Le bon pâtissier Horacio Arruda, accessoirement directeur national de santé publique du Québec, connaît une période d’inquiétude, en ce moment. En effet, il redoute le retour du coronavirus – la fameuse «deuxième vague» – et craint que, d’ici là, les Québécois négligent les mesures de prévention. Il a insisté pour que se poursuive le port du masque dans les transports en commun, le lavage de mains régulier et la distanciation sociale. Bref, toutes ces mesures qui ont accompagné l’hécatombe que l’on sait.

Les Québécois aussi nourrissent une certaine appréhension au sujet de la «deuxième vague». En effet, ils craignent que, à ce moment, il y ait toujours le même directeur national de santé publique en poste.

jeudi 25 juin 2020

L’ex se perd




Oui, c’est ennuyeux de constater que toute cette bonne expertise dans la lutte au crime organisé est en train de se perdre.

Quand on pense à quel point elle avait été développée au cours des dernières années, avec ces moyens idoines qu’on lui avait consacrés, c’est grand dommage de voir aujourd’hui à quoi elle en est réduite.

Certains esprits chagrins – donc, pas moi – seraient suffisamment narquois pour souligner que, malgré cette expertise, le crime organisé n’a jamais eu à s’inquiéter vraiment et n’a guère souffert de tous ces moyens mis en place pour le combattre.

C’est tout de même étrange que ça n’ait finalement rien donné.

Je me demande pourquoi.

mercredi 24 juin 2020

Ce qui rétrécit

Aujourd’hui, sait-on seulement quel jour on est?

Gagné! C’est le jour où les journées commencent à raccourcir; rétrécir, si vous préférez. En fait, le plus long, ce fut dimanche dernier et, depuis, les jours ont commencé à «rétrécir». Mais ce n’est vraiment qu’à partir du 24 juin que, véritablement, on remarque ce changement. Ainsi, depuis des temps préhistoriques, ce moment de l’année est souligné par toutes les civilisations humaines.

Au Québec, en particulier, le 24 juin a déjà eu une importance qui, elle aussi, a rétréci comme peau de chagrin, avec le temps; et cette importance n’avait pas seulement à voir avec la course elliptique de l'astre du jour.

Ainsi, on dirait que, maintenant, le 24 juin, les gens sont moins dans le Soleil que dans la lune.






mardi 23 juin 2020

lundi 22 juin 2020

Quel trou!



C’est triste à dire, mais la ministre cAnadienne de l’Emploi, Mme Carla Qualtrough, est une conne.

Déjà, c’est une libérale dans le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau. Évidemment, on ne sera nullement surpris de la convergence de tous ces paramètres. Mais, malheureusement pour elle, il est plus fort que son vouloir d’afficher sa profonde bêtise.

Dernièrement, Mme Qualtrough a affirmé que les travailleurs cAnadiens qui triment à bas salaire préfèrent retourner au travail plutôt que de recevoir l’argent de la Prestation cAnadienne d’urgence (PCU).

Mme Qualtrough, qui n’a visiblement jamais occupé un boulot de merde sous-payé, ne sait pas de quoi elle parle. Posez la question à n’importe quelle personne surexploitée dans le contexte du capitalisme sauvage actuel et la réponse sera toujours la même. Si on donne le choix aux gens de continuer à recevoir de quoi vivre sans avoir à contempler sur une base quotidienne la gueule de salaud qui leur tient lieu de patron, ils vont préférer la PCU à tous les coups.

Mais, peut-être, Mme Qualtrough n’est-elle pas une conne, après tout, et qu’elle est seulement concernée par le trou budgétaire qu’un tel programme va laisser dans son sillage. Bien entendu, Mme Qualtrough n’est pas le genre de personne à aller chercher l’argent où il se trouve.


Tulsa, tu l'savais



Au lendemain du rendez-vous raté de Tulsa, samedi dernier, le président des Stazunis, M. Donald Trompe, est rentré chez lui dans un triste état. Déjà, son allure débraillée contrastait avec sa mise d'ordinaire plus soignée.

Mais là où on ne pouvait que s'apitoyer sur son sort ce fut de constater que sa petite casquette rouge, qu'hier encore il aurait fièrement portée, pendait lamentablement à sa senestre.

Le pauvre homme avait l'air d'un de ses partisans; déplorable.


Vague OMS



L’Organisation mondiale de la santé (OMS) en a sorti une bien bonne, aujourd’hui. En effet, il paraîtrait, selon cette organisation qui a tout dit à propos de l’épidémie de coronavirus – ainsi que son contraire –, que l’infection ne diminue pas, mais bien au contraire s’accélère.

Je suppose qu’une telle affirmation décourageante est due au fait qu’il ne faut pas courir de risque avec la santé publique, comme les gouvernements occidentaux l’ont fait pendant les mois de janvier, février et mars, en se tournant les pouces tandis que la contagion gagnait. Mais je crains que les autorités sanitaires mondiales, en noircissant ainsi le tableau, adressent à la population un message dont le sous-texte ne peut manquer d’être interprété a contrario de l’appel à la prudence.

Si, après toutes ces semaines et tous ces mois de confinement, lesquels ont entraîné leur bagage de problèmes et de crises, on en arrive au constat que les choses ne font qu’empirer, c’est donc que tout ce qui a été accompli jusqu’à maintenant n’a servi à rien. La conclusion, plus ou moins consciente, à laquelle les gens vont parvenir sera immanquablement que, si ce qu’on a fait n’a pas marché, il faudra donc faire le contraire à l’avenir.

Devinez à quoi ressemblera le confinement lors de la seconde vague…

dimanche 21 juin 2020

Où il y a Oulianov




Avec l’endettement généralisé, la contraction du filet social, le sabotage des réseaux de la santé, l’état de guerre permanent, la paupérisation de la population et l’avidité des classes aisées, le capitalisme sauvage est présentement en perte de vitesse quant à sa popularité auprès des masses.

Autant le socialisme avait été discrédité à partir de 1990, alors que s’étaient effondrées les démocraties populaires en Europe de l’Est, autant aujourd’hui le néolibéralisme – autre appellation du capitalisme sauvage – est en nette désaffection.

Ce n’était pas faute, pour les «dinosaures de la gauche», d’avoir lancé des signaux d’alarme quand les sociétés ont commencé à privatiser à outrance ce que des gouvernements plus progressistes avaient réussi à nationaliser de peine et de misère. Mais, au cours des 30 dernières années, on eut beau répéter les mises en garde, cela eut autant d’effet que de souffler dans une contrebasse.

Bref, en 2020, le socialisme exécute un retour et il ne s’agit pas du tout de la soi-disant gauche de certains intellectuels grassement entretenus, lesquels évitent soigneusement d’aborder les questions socioéconomiques dans leurs interventions télévisées.

Ce changement de paradigme est fort heureux, car les tours d’ivoire ne s’effondrent que lorsque leur base remue.