samedi 12 décembre 2020

Échec et (cli)mat

 



C’est dire à quel point le discours environnemental s’est dégradé. Il n’y a pas si longtemps, dans les sommets, on discutait âprement des mesures à prendre et des objectifs à respecter afin de contrer la déliquescence climatique.


De nos jours, on en est réduit à délibérer des «ambitions» que l’on entend nourrir sur cette question. Comme je suis persuadé que nombre d’États ont des «ambitions», il ne manquera pas d’étalages de vœux pieux au cours de la prochaine conférence de la COP26, au Royaume-Uni l’an prochain. Et cette montagne de piété n’accouchera pas d’une souris, soyez-en certain.


Qu’en sera-t-il des mesures concrètes? Sans doute la même chose que d’habitude; c’est-à-dire s’en remettre à la bonne volonté des industriels et des financiers. Cela nous a tellement profité jusqu’à maintenant.


Qui sait, dans ce contexte, quelle est l’ambition du premier ministre du CAnada, lui qui a tant claironné son respect envers l’environnement.


À quelques pipelines près, bien entendu…


vendredi 11 décembre 2020

Vous avez 72 heures pour ne plus faire ça!

 


Les bœufs derrière la charrue

Voici un article intéressant – quoiqu’un peu aride, et ce, d’autant plus qu’il est en anglais – traitant de la délicate question du dépistage de la Covid-19.

L’essentiel porte sur le fameux test RT-PCR, alors qu’il est indiqué que, en temps normal, la médecine commence par poser un diagnostic en fonction de symptômes chez un patient. Par la suite, afin d’épauler le thérapeute dans l’établissement dudit diagnostic, on a recours à des tests en laboratoire.

Or, dans le tourbillon hystérique entourant le fameux coronavirus, on a mis la charrue devant les bœufs. On commence par faire subir un test – plutôt inconfortable, par ailleurs – aux gens pour leur annoncer ensuite si oui ou non ils sont contaminés. Le problème vient de ce que l’imprécision du test engendre une quantité phénoménale de faux positifs, ce qui fait monter en flèche les statistiques, lesquelles ne correspondent peut-être pas du tout à la réalité.

Mais ne vous en faites pas. On finira bien par apprendre la vérité, après que tout le monde aura été vacciné…


jeudi 10 décembre 2020

M. Ratapo lisse

 


mercredi 9 décembre 2020

Trop tard pour bien faire

 


mardi 8 décembre 2020

Guano Guaido

 



Les élections législatives vénézuéliennes qui ont eu lieu dimanche ont permis à Nicolas Maduro de consolider son pouvoir. En dépit de la rigoureuse légalité du scrutin, les critiques n’ont pas manqué de fuser.


Déjà, les Occidentaux, Stazunis en tête, détestent le socialisme vénézuélien. Ensuite, ils ont souligné la très forte abstention qui a caractérisé le processus. D’une part, la présence de l’épidémie, là-bas comme ailleurs, a probablement incité quantité de gens à rester chez eux et à éviter les files d’attente devant les bureaux de scrutin. 


Ensuite, et plus significativement, le champion de la réaction, le petit Juan Guaido, avait appelé au boycottage des élections, car l’impopularité de la droite dans le pays était telle qu’il voulait s’éviter une défaite humiliante. En plus, le boycottage lui permettait de contester la validité des résultats.


Bref, même quand elle a ce qu’elle veut, la droite n’est jamais contente. 




P.-S. Je voudrais faire un calembour facile et blessant avec le nom de Juan Guaido, mais je ne trouve rien.


Valérie jaune

 


lundi 7 décembre 2020

Par choc


 

Gerry 25

 

L'article ici



Qui ne se souvient de Gérard Bouchard? Déjà célèbre pour être le frère de son frangin, il s’est en plus couvert de gloire cAnadienne lorsque, copilote de la Commission Bouchard-Taylor en 2008, il en était venu à la conclusion que le français n’était en rien menacé dans sa survie. 


Bref, tout ce que le Québec pouvait décider de faire pour soutenir un peu sa culture était du fascisme, du nazisme, du racisme, du totalitarisme, de l’intolérance, de l’oppression, de la répression et, en plus, ce n’était vraiment pas beau. Donc, l’application de la loi 101 était répréhensible au plus haut point.


Aujourd’hui, à la vingt-cinquième heure, ce cher, bon, gros, vieux Gerry a finalement perçu la réalité ambiante et, dans Le Devoir du 26 novembre dernier, il affirme «confirmer l’état de crise dans lequel notre langue se trouve présentement».


C’est fou la «rapidité» avec laquelle les œillères des collabos peuvent tomber; une fois qu’il est trop tard.