vendredi 13 novembre 2015
Le vendredi 13 du souvenir
Sur le site GlobalResearch, on trouve un bref article et une entrevue qui suscitent une réflexion particulière en ces temps de militarisation à outrance des pays occidentaux. Le tout est en anglais seulement; comme ça, on sait que c'est bon.
Constamment, on entend que «nos troupes» combattent pour la liberté et la démocratie, mais dans le fond les interventions militaires sont au service d'élites financières prévaricatrices qui n'ont jamais de scrupules quand vient le temps d'envoyer les enfants du peuple à la mort. Quant à ceux parmi ces derniers qui en reviennent vivants, ils sont toujours laissés à eux-mêmes, avec les conséquences délétères que l'on imagine pour les familles et la société en général.
Or, la seule justification qui vaille un tant soit peu dans ce contexte est de préserver les intérêts de l'État et non pas ceux d'une infime minorité. Comme l'affirme l'article, sans la caution étatique, le soldat, quelle que soit la couleur de son uniforme, n'est rien de plus qu'un tueur à gages.
Bien entendu, les auteurs dudit article sont des Yankees et leur intervention concerne avant tout le militarisme de leur pays, surtout quand il est question de l'hommage hypocrite qu'on rend aux anciens combattants le jour du Souvenir. Alors que l'idée d'origine de la cérémonie était d'inciter à abolir la guerre, les célébrations sont devenues une apologie des interventions belliqueuses.
Le phénomène s'est également implanté au CAnada, ainsi qu'au Québec. Certains affirment que c'est une tendance exclusive à la droite; mais c'est faux. Tout l'éventail politique est tombé dans le panneau et si même la gauche se met à encenser l'unilatéralisme guerrier, c'est qu'elle s'est dévoyée au service des intérêts capitalistes.
J'élucubre? Voyez plutôt la publicité trouvée dans le numéro de novembre 2015 de l'aut'journal, une publication qu'on ne peut certes pas associer aux conservateurs. À mon humble avis, ce n'est pas tant la protection des anciens combattants dont on devrait faire la promotion, mais bien davantage de la critique des guerres du passé* et, surtout, du refus de participer aux guerres bourgeoises actuelles et à venir.
En tout cas, avec une gauche comme celle-là, la droite peut bombarder en paix.
* En passant, en 1970 pour autant que je me souvienne, les «vétérans» n'avaient pas tellement à cœur de se battre pour vous. Plutôt contre, il me semble.
jeudi 12 novembre 2015
mercredi 11 novembre 2015
mardi 10 novembre 2015
Réconciliation
Après un refroidissement des relations entre Washington et Jérusalem sur la question du nucléaire iranien, voici que les deux gouvernements se sont réconciliés.
En effet, «Patraque» Obama et Benjamin «peace and love» Netanyahu ont fait fi de leurs divergences de vue sur la question pour réaffirmer leur longue et fructueuse alliance, et ce, pour le plus grand bénéfice du Proche-Orient.
Comme on peut le constater sur la photo ci-dessous, prise il y a quelques heures à peine, leur amitié est proverbiale.
En effet, «Patraque» Obama et Benjamin «peace and love» Netanyahu ont fait fi de leurs divergences de vue sur la question pour réaffirmer leur longue et fructueuse alliance, et ce, pour le plus grand bénéfice du Proche-Orient.
Comme on peut le constater sur la photo ci-dessous, prise il y a quelques heures à peine, leur amitié est proverbiale.
lundi 9 novembre 2015
Les pragmatiss
La nouvelle position «nationaliste» de ma CAQ, avec François Legault à sa tête, est tellement réaliste et pragmatique que personne n'a même pris la peine de lui faire remarquer que, pendant 50 ans, le Québec a tout tenté en matière de rondes de négociations constitutionnelles.
Cet effort à la fois têtu et stérile lui a apporté deux choses. D'abord une séquence de refus obstinés relativement à toutes ses demandes. Ensuite, l'ensemble a été couronné, en 1982, par un rapatriement unilatéral de la constitution cAnadienne, laquelle il n'a jamais signée; le fameux coup de force.
Ma CAQ, avec son nouveau logo accompagné d'un document explicatif cousu de fautes de français, apparaît maintenant comme la quintessence de ce que le CAnada veut voir au Québec: une institution sourde et aveugle aux leçons de l'histoire – plus ou moins illettrée de surcroît; et prochainement muette quand viendra le temps de réclamer de véritables concessions d'Ottawa. Lesquelles ne se manifesteront du reste jamais. Si la Belle Province n'a pu les obtenir du père-Pet, ce n'est sûrement pas le ti-Pet qui les accordera depuis le bas de son manque d'envergure.
Il n'y a pas à dire, on n'est bien desservi que par soi-même, pas vrai M. Légault*?
*Je sais, mais c'est voulu. Vous savez, les petits bonshommes Lego, tout rapiécés? Bon ben...
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