samedi 4 juillet 2020

Vingt-deux, les flics!




Correy Hurren, ça vous dit quelque chose? Non? C’est normal.

C’est ce type qui a fracassé la grille à l’entrée de Rideau Hall, la résidence de la gouverneure générale et, provisoirement, du premier ministre, nul autre que le fils de Pierre Elliott Trudeau. 

Il paraît qu’il avait une arme à feu sur lui.

Qu’a fait ce redoutable individu? Il s’est promené sur le terrain jusqu’à ce qu’il soit interpellé par la police. Au bout d’une heure de négociations, il s’est rendu sans résistance.

Et comment ce non-événement sera-t-il traité par la justice? Eh bien, on a lancé contre lui 22 chefs d’accusation! 

Un par barreau de grille, j’imagine…


vendredi 3 juillet 2020

Est-ce qu’il mord?



Vous pensez bien qu’au CAnada, ce beau grand pays tellement tolérant et pas du tout xénophobe, on n’allait pas appeler l’équipe footballesque d’Edmonton, les «Inuits», bien que ce dernier terme est non seulement accepté mais également universellement utilisé pour désigner les populations du Grand Nord d’origine aléoute. Pour sa part, le mot «esquimau» était employé pour désigner les Inuits avec un sens péjoratif. Il voulait dire, dans la langue algonquine, «mangeur de poisson cru». 

Vous pensez bien qu’une équipe sportive du CAnada n’allait pas faire preuve de sensibilité ethnique; ce n’est pas la tasse de thé de ce pays anglo-saxon. Alors, on va continuer à entendre parler des «Edmonton Eskimos» pour notre plus grand bonheur.

Après tout, il existe bien les «Montreal Aleouts».

Eh bin, alors…

Andrew de mémoire




jeudi 2 juillet 2020

Oxymoron ou oxymore



Un oxymoron – aussi écrit «oxymore» – est une expression formée d'au moins deux éléments contradictoires. Par exemple, «le civisme des Américains» en est un. Sur le plan des figures de style, l'oxymoron – ou oxymore – est en quelque sorte le contraire du pléonasme, lequel comprend au moins deux éléments qui répètent la même idée, comme par exemple «occis mort».

Surtout dans le cas des «morons».



Ire raisonnée



mercredi 1 juillet 2020

Ô Le CAnada

Oui, je sais: je suis un mauvais esprit. 

Il n’a échappé à personne que je me suis permis de brocarder le CAnada et de persifler à ses dépens.

Au fil des ans, on aura remarqué que je me suis même moqué de sa fête nationale à coups de boîtes de carton et de drapeaux d’autres nations. 

Foin de tout cela!

Aujourd’hui – exceptionnellement – je voudrais souligner la date en présentant l’hymne national de cet autre État anglo-saxon.

Je demande à tous les CAnadiens de cœur et d’esprit de bien vouloir se lever pour l’entendre.




1er juillet



Aujourd'hui, 1er juillet, c'est la fête nationale de la Somalie qui marque ainsi son accession à l'indépendance.

Car c'est important, l'indépendance.


CAQ K.O.




Grande nouvelle, ces derniers jours. Afin de promouvoir la santé publique au Québec et de lutter contre le coronavirus, le gouvernement du gars Legault a décidé de rendre obligatoire le port du masque dans les transports publics… d’ici deux semaines.

De même, il songe, ce gouvernement visionnaire, à rendre obligatoire le port de ce masque dans les commerces et tous les lieux publics intérieurs… éventuellement.

Allez comprendre pourquoi cette décision a tardé jusqu’à aujourd’hui alors que, au plus fort de la pandémie, on ne faisait que suggérer l’utilisation du masque. Bien pis, au début de l’infection, ce même gouvernement affirmait qu’il était dangereux d’en porter un.

Il n’y a pas à dire, ce gouvernement est plus brouillon qu’organisé.

Un cas de chaos, quoi.

mardi 30 juin 2020

Extrêmement gauche




De soi-disant militants d’extrême gauche s’en sont pris au monument dédié à Dollard des Ormeaux, au parc La Fontaine, à Montréal.

Il était évident que, dans le contexte de déboulonnage de statues aux Stazunis et en Europe, il fallait bien que des esprits indépendants d’ici trouvent le moyen de faire comme tout le monde. Pas tout à fait, car, en lieu et place de jeter à bas la statue, ils se sont contentés d’en maculer la façade avec de la peinture rouge afin d’y inscrire le mot «assacin» pour condamner ce «symbole colonial et impérialiste de la nation québécoise».

Dollard des Ormeaux était-il un «assacin»? On n’en sait véritablement rien. À une époque, on le considérait comme un héros ayant sacrifié sa vie afin de sauver la petite colonie de la Nouvelle-France. Ensuite, il fut vilipendé en tant que négociant véreux qui s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. A-t-il vraiment tué tant d’Autochtones qu’on le prétend? On ne connaît même pas avec certitude l’endroit où il serait mort. Car si son histoire est véridique, il n’est pas seulement un «assacin»; il a aussi été assassiné.

Il appert que les militants d’extrême gauche actuels méconnaissent dangereusement leur histoire, car le Québec n’est pas encore une nation et, en outre, il n’a jamais été qu’une colonie éventuellement conquise par un empire étranger. De toute évidence, l’ignorance de ces militants ne semble pas se limiter à leur langue.

Autrefois, l’extrême gauche avait au moins le mérite d’être éduquée.

lundi 29 juin 2020

Justice pour (presque) tous



I pledge allegiance to the Flag of the United States of America, and to the Republic for which it stands, one Nation under God, indivisible, with liberty and justice for most.


Angle aux Saxons




En ce moment, et ce, dans le sillage de la campagne de lutte au racisme, il est question de donner le nom d’Oscar Peterson à la station de métro Lionel-Groulx, à Montréal. Évidemment, il se trouve quantité de gens qui s’opposent à cette initiative. Or, il n’est nul besoin de faire de ce dossier un brandon de discorde.

Il serait tellement plus simple de changer le nom d’une rue, ce qui, par ricochet, changerait également le nom de toute station de métro sise sur cette artère. Ainsi, comme Oscar Peterson est natif du quartier dit de la Petite-Bourgogne, pourquoi ne pas changer le nom de l’avenue Atwater, limitrophe dudit quartier, et tout serait dit? De la sorte, nous aurions par bonheur l’avenue Peterson, la station Peterson et le marché Peterson.

Y a-t-il un règlement qui interdise de débaptiser des artères ayant été nommées en mémoire de laquais de l’empire britannique – fussent-ils nés aux Stazunis –, d’hommes d’affaires, de banquiers ou de petits politicailleurs municipaux, toutes des choses que fut Edwin Atwater? Bien sûr que non!

Et puis, au moins – et c’est ce qui semble importer par-dessus tout –, on maintiendrait son caractère anglophone à cette avenue. Bref, le changement du nom Atwater ne serait certes pas une perte pour notre glorieux patrimoine anglo-saxon.

dimanche 28 juin 2020

Masque à rat