Le Cirque du Soleil n’a plus besoin de présentations. Prenez-moi, qui n’ai jamais vu un seul de ses spectacles, même pas dans YouTube, je sais de quoi il est question. C’est tout dire…
Il s’agit d’une institution, naguère québécoise, mais dont la réputation a été reconnue mondialement, au point qu’elle se produit davantage ailleurs dans le monde que chez nous. En fait, elle est tellement présente sur la scène internationale qu’elle était devenue une source de revenus des plus appréciables. À preuve, son co-fondateur, Guy Laliberté, ne sachant plus comment dépenser tout son pognon, était allé faire, en 2009, le clown dans l’espace.
De même, le Cirque fut une poire tellement juteuse que M. Laliberté commença, dès 2008, à se défaire de ses parts. En 2015, l’institution fut finalement achetée par une société d’investissement états-unienne TPG Capital, avec l’aide de la société chinoise Fosun. Bref, en dépit du fait que le Cirque du Soleil a encore pignon sur la 2e avenue à Montréal, ce n’est plus une société québécoise.
Comme ce fut le cas avec tout le monde, l’épidémie s’est avérée très coûteuse pour ce fleuron de l'industrie du spectacle. Le résultat ne s’est pas fait attendre. La semaine dernière, le Cirque aurait demandé à Investissement Québec – c’est-à-dire par ricochet vous et moi – une aide financière de 500 millions de dollars; rien que ça. Est-ce vrai? On n’en sait rien, mais ce qui est certain, c’est que des tractations de coulisses vont bon train pour dépanner cette société sino-états-unienne. Peut-être menace-t-elle de déménager son siège social à l’étranger?
Pour ce faire, on pourrait demander à Airbus de lui prêter deux ou trois A220.
C-Série-eux…