vendredi 2 mars 2018

Fissa, papa!



Inutile de revenir sur l’inepte voyage du non moins inepte fils de Pierre Elliott Trudeau en Inde. Revenons-y donc, puisque l’ineptie, une fois commencée, n’a plus de limites.

Tout d’abord, le premier ministre cAnadien a fait rire de lui avec ce défilé de mode en costumes traditionnels poussé à un tel excès que les Indiens eux-mêmes ont dû se demander s’il se payait leur tête.

Ensuite, les commentateurs sont restés interdits devant le coût dudit voyage et de sa relative absence de retombées tangibles. Pour eux, l’exercice ne fut rien d’autre que l’équivalent de jeter une fortune dans un trou sans fond.

Puis, il y a eu cette inextricable histoire de terroriste sikh gravitant dans l’entourage du fils de Pierre Elliott Trudeau. Un sinistre individu – je parle du terroriste – que l’on a maladroitement placé sous les feux de la rampe, avant de l’en soustraire encore plus maladroitement.

Comme si ça ne suffisait pas, et sans doute afin de jeter de l’huile sur le feu, le premier ministre aux deux pieds dans la même bottine – quelle économie de godasses, tout de même! – n’a rien trouvé de mieux que de blâmer le gouvernement indien quant à ce qui précède. Lors d’un discours qu’il livrait mercredi dernier à Pointe-Saint-Charles, il a laissé entendre que lui-même avait été victime d’un complot ourdi par la Nouvelle-Delhi.

En outre, le discours en question n’a pas oublié la part schizophrénique où le fils de Pierre Elliott Trudeau a souligné à quel point le voyage en question avait «célébré les liens entre les deux pays». Si j’ai bien suivi, il faisait ici allusion à l’Inde et cette contrée imaginaire qui flotte entre ses deux ravissantes oreilles si soigneusement épilées.

Enfin, ce matin, ce sont les maigres retombées de ce voyage en matière de création d’emplois qui sont carrément remises en question par les entreprises indiennes elles-mêmes.

Bref, le fils de Pierre Elliott Trudeau, après avoir eu l’air d’un clown, d’un dissipateur, d’un crétin, d’un incompétent, d’un hébéphrénique, a maintenant l’air d’un menteur.

Va donc, fils à papa!

jeudi 1 mars 2018

30 984



Il y a environ 30 000 ans, une personne préhistorique a sculpté dans un morceau de calcaire une figurine représentant une femme nue aux courbes plantureuses. Quelques années plus tard, en 1908 pour être exact, la figurine a été découverte sur le site d’une ancienne briqueterie à Willendorf, en Autriche.

Depuis, l’objet d’art, qui fait l’admiration à la fois des esthètes, des anthropologues et des paléontologues, est exposé – et jalousement conservé – au Musée d’histoire naturelle de Vienne.

Il s’agit d’une œuvre iconographique qui a été montrée partout et qui représente le mieux le génie humain dans ses premiers balbutiements. Personne, depuis 1908, n’a même songé que cette œuvre présentait quelque caractéristique répréhensible. Personne avant aujourd’hui.

Voici qu’on apprend que Facebook a censuré – c’est-à-dire supprimé – la photo de la Vénus de Willendorf d’un message posté par une activiste des arts à la fin décembre 2017. Trop osé pour Facebook la pure? Représentation artistique insuffisamment nivelée par le bas? Crime par la pensée? Je vous laisse décider.

Je vous laisse également imaginer qui sera la prochaine «victime».



mercredi 28 février 2018

Fric assez!

Vous connaissez le principe. Une administration quelconque reçoit son allocation budgétaire en début d’année. Puisque les administrations cherchent toujours à croître en importance et, surtout, en moyens, l’idée est de toujours dépenser la totalité de l’argent. Ainsi, en fin d’année, il devient possible d’en réclamer davantage pour l’exercice financier suivant, prétextant que l’allocation a été jusque-là insuffisante. N’importe quel administrateur à trois sous vous le confirmera.

Mais pas aux Stazunis. Oh! non!

Enfin, si. Aux Stazunis également, mais pas chez les militaires. En effet, le Pentagone a demandé aux législateurs de lui accorder plus de temps afin qu’il puisse dépenser tout l’argent qu’on lui a accordé pour son budget «Operations and Maintenance». En quoi cela consiste importe peu. Le fait demeure que les militaires dans ce pays sont tellement arrosés de fric qu’ils en viennent à ne plus savoir comment le dépenser dans les délais prévus. Et, à côté de ça, ils ne savent toujours pas comment protéger leurs écoles contre les tireurs fous.

Quand je pense qu’il y a des gens qui cherchent à émigrer là-bas…

mardi 27 février 2018

Guenillegate



Déjà que le voyage en Inde du fils de Pierre Elliott Trudeau n’avait pas volé bien haut, mais les choses ont carrément dérapé, mercredi dernier. Et cela n’avait rien à voir avec le piètre choix de garde-robe.

Commençons par parler de M. Jaspal Atwal, un sikh du Khalistan, qui a milité pour l’indépendance de son pays, allant même jusqu’à comploter pour assassiner, en Colombie-Britannique – un endroit mal famé s’il en est –, un homme politique indien, Malkiat Singh Sidhu. Il a en conséquence été condamné à 20 ans de prison. Jusque-là, les choses sont assez claires, mais c’est ici qu’elles se voilent considérablement.

Apparemment, M. Atwal avait élu domicile au CAnada où, selon lui, il avait noué des liens d’amitié avec le fils de Pierre Elliott Trudeau; peut-être à l’époque où ce dernier a acquis son expérience dans le domaine politique en donnant des cours de théâtre, on ne sait. Toujours est-il que M. Atwal était resté persona non grata en Inde, comme on peut facilement l’imaginer. Or, lors de la visite de la semaine dernière, dans le cadre d’un dîner que le premier ministre du CAnada devait présider à la Nouvelle-Delhi, il avait reçu une invitation.

Tout d’abord, on peut se demander comment il avait pu obtenir un visa pour entrer sur le territoire indien. A-t-il bénéficié d’un appui du gouvernement cAnadien? Mystère.

Ensuite, on n’arrive toujours pas à déterminer dans quelles circonstances a été transmise l’invitation. Techniquement, elle n’a pu être envoyée que par le Bureau du premier ministre (BPM). Cependant, dans le brouillon d’excuses diplomatiques qui a suivi, on a expliqué que ladite invitation avait été envoyée à l’insistance de M. Randeep Sarai, un député libéral accompagnant le fils de Pierre Elliott Trudeau, geste pour lequel M. Sarai s’est platement excusé. Le fait demeure, le nom de M. Atwal est connu et le BPM aurait dû agir en conséquence, plutôt que d’attendre la veille de l’événement avant de «désinviter» M. Atwal.

Enfin, tout a été nié en bloc: M. Atwal n’est pas et n’a jamais été un ami personnel du premier ministre cAnadien; le CAnada n’a rien eu à voir avec la présence de M. Atwal en Inde au cours de la visite; le BPM n’a pas volontairement invité M. Atwal; et – surtout – le gouvernement du fils de Pierre Elliott Trudeau n’a pas été noyauté par des activistes sikhs.

Fort heureusement, il n’y a pas d’autre parti d’envergure nationale au CAnada, qui est à risque de se faire infiltrer par des activistes, fussent-ils sikhs.



lundi 26 février 2018

La Ghouta qui fait déborder le vase

L'article ici


Maintenant qu’il est avéré que les groupes terroristes ayant combattu le régime de Bachar el-Assad en Syrie furent appuyés, encadrés et équipés par les Occidentaux, Yankees en tête, il est devenu de plus en plus difficile de condamner le régime au nom des droits de la personne. En effet, comment l’Occident pourrait-il se draper dans une bonne conscience quelconque après avoir été complice de tortionnaires et d’assassins fanatisés?

Puisqu’il est devenu pratiquement impossible de faire l’apologie des opposants au régime de Damas, il ne reste plus qu’à condamner l’inhumanité dudit régime dans sa conduite des opérations militaires. En ce moment, ce qui occupe les manchettes, c’est le sort de la Ghouta orientale, une région limitrophe de la capitale qui est bombardée par l’armée syrienne. Alors, les médias s’en donnent à cœur joie pour dénoncer le sort épouvantable qui échoit à la malheureuse population civile, laquelle est menacée par l’aviation et l’artillerie. Bien évidemment, il est hors de question de préciser que les tirs vont dans les deux sens. Dans les faits, qui sont soigneusement tus, Al-Quaïda occupe la Ghouta orientale et, depuis 6 ans, l’organisation terroriste bombarde la ville de Damas depuis ses bases dans la région.

On sait que les fanatiques religieux ne sont pas des enfants de chœur. Depuis 6 ans, on ne compte plus les exactions que les terroristes ont fait subir à la population civile qu’elle tient en otage et dont elle s’est servie à intervalle comme boucliers humains.

Oui, c’est terrible que des civils innocents se trouvent écrasés par des bombes, et il y a de quoi le dénoncer dans les journaux. Curieusement, les mêmes journaux n’ont guère mentionné les 9000 victimes des bombardements qui ont mené à la libération de Mossoul, en Irak. Mais il est vrai que ce n’étaient pas des victimes, puisqu’elles avaient été ainsi «sauvées» par la Coalition occidentale.

Ces tentatives de manipulation, c’est un peu la goutte qui fait déborder le vase. Maintenant, il ne faut plus rien croire de ce que racontent nos dirigeants.