vendredi 22 décembre 2023

«C'est un peu four, jeune homme!»




Le Toronto Sun, quotidien bien connu pour son impartialité et son haut niveau de tolérance, a commis une bévue, dernièrement. En effet, l'auguste publication a mis en page éditoriale une caricature où on voit de dos un Volodymyr Zelensky en train de subtiliser le portefeuille du président des Stazunis.

Or, ce n'est pas tant le geste qui a outragé le CAnada, mais le fait que le président ukrainien est montré avec un nez proéminent. Tout de suite, les bien-pensants se sont dit qu'un tel pif devait désigner un juif et que, dès lors, la caricature était à caractère antisémite.

Déjà, on se dit que, si on cherche à dénoncer un préjugé à caractère raciste, ce n'est pas une bonne idée d'en afficher un. En effet, que dire de ceux qui égalent automatiquement le volume d'un organe à une appartenance ethnique? D'ailleurs, que je sache, Cyrano Savinien Hercule de Bergerac, par exemple, n'était pas juif. Ou alors, il faut poser la question: «À quelle ethnie appartiennent ceux qui ont une grande gueule?»

Et puis, je suis agréablement surpris de constater la rapidité avec laquelle le CAnada a réagi devant cette affaire qui n'en est pas vraiment une. Les réflexes sont – curieusement – toujours plus lents lorsque les propos – vraiment dénigrants, ceux-là – visent la minorité francophone.

C'est plus four que fort.




mercredi 20 décembre 2023

Le salaire de labeur

 


Montréal vue du sol

 


mardi 19 décembre 2023

Rien n'est plus ancien que le renouveau

 


Crise majeure à Tawa


 

Blasement

 


dimanche 17 décembre 2023

Cataclop!


 

Beaujolais ancien

 



On l'oublie trop souvent, mais l'ex-premier ministre, John James Charest, celui qui a mené le Québec au bord du chaos lors du printemps érable, s'est reproduit, car il a un fils. Ce fils s'appelle Antoine Dionne-Charest, apparemment, mais personne n'a été vérifier son acte de naissance. Après tout, son père se faisait bien appeler «Jean», alors que ce n'était pas son prénom véritable.

Bref, ADC, qui est l'authentique rejeton qu'on imagine, est aussi un farouche suppôt du Parti libéral du Québec (PLiQ). Vous savez, la petite succursale d'Ottawa*. Il rêve de ramener les francophones dans le giron de sa formation et de devenir député, un jour. Sans doute aspire-t-il à devenir également un chef aussi compétent que son illustre paternel, mais sûrement pas plus.

Bref, le Charest nouveau est arrivé et, comme pour le beaujolais, on va rapidement se rendre compte qu'il n'est pas très bon et qu'il vieillit mal.




* NDLR: Ce n'est pas pour rien que le quotidien La Presse lui consacre aujourd'hui un dossier complet, à lui tout seul, qui n'a encore rien fait pour personne. À part lui-même. Brave petit Charest, va!