1908-1973

 

L'autre 11 septembre.

Poly-tocard

Pour ma part, je trouve extrêmement touchant qu’un journaliste soit demeuré aussi naïf pour poser la question figurant en titre de l’article ci-dessus.

Depuis quand les politiciens réalisent-ils leurs promesses électorales? Jamais. Ce n’est pas le but le ce genre d’exercice. Une promesse électorale fait partie d’un cadre théorique que présentent les candidats afin de se situer sur l’éventail politique: à droite; un peu moins à droite; un peu plus à droite.

En vérité, personne d’un tant soit peu dégourdi ne croit un instant que ces promesses seront réalisées un jour, de sorte que personne ne se donne la peine de savoir combien elles coûteront. C’est à se demander si poser une telle question fait preuve de naïveté ou d’ignorance; à moins, bien sûr, que ce ne soit de l’hypocrisie.

Au pire, on pourra toujours payer ces promesses en monnaie de singe, ce qui serait conséquent pour acquitter des singeries de politicards.

Marre du mythe de la marmite

 

Coïncidence ou fatalité? Toujours est-il que, maintenant que les Stazunis s’apprêtent à souligner le vingtième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001, on en a constaté les conséquences, tout récemment, avec la carapate afghane.

La fameuse «guerre contre la terreur», lancée par l’administration yankee à l’époque, n’a fait que répandre le terrorisme, un peu comme quand on marche vivement dans une flaque d’eau. Le résultat? Davantage d’attentats, dont celui du Bataclan, à Paris.

L’armée US a eu beau envahir des pays, elle n’a fait que s’enliser dans des guerres de faible intensité où elle n’a jamais su véritablement qui était l’ennemi ni comment le combattre. Depuis le temps, on aurait pu penser qu’elle aurait fini par apprendre. C’est fou comme on peut se tromper.

On sait, maintenant, que les décideurs ne sont pas toujours très fute-futes, eux non plus. Lorsque la marmite menace de déborder, la chose intelligente, c’est de réduire le feu, pas de visser le couvercle. Si on veut vraiment éliminer le terrorisme, commençons par éliminer l’injustice et la pauvreté.

Quelque chose me dit que l’effet sera meilleur.

Christian daubé

C’est un secret de Polichinelle que les travailleuses et travailleurs du système de santé du Québec sont au bout du rouleau. Déjà, les exigences de la profession, en temps normal, demandaient beaucoup. Ajoutez à cela les conditions particulières d’une épidémie et vous vous retrouvez avec du personnel qui ne demande pas mieux que de quitter le réseau.

Fort heureusement, nous avons aux commandes un ministre d’une rare compétence, qui a trouvé la solution à ces problèmes générés par les compressions sauvages auxquelles tous les politiciens, quelle que soit leur appartenance partisane, se sont livrés avec entrain depuis des décennies. Il a imploré le personnel, et les infirmières en particulier, de ne pas abandonner. Bref, de fournir encore un effort, le temps que la nouvelle convention collective entre en vigueur, ce qui devrait réduire la charge de travail individuelle.

En fait, le véritable problème ne vient pas du fait qu’il n’y a pas assez d’infirmières; c’est surtout qu’il y a trop de ministres.

 

Rare et fié

 

Votre sécurité avant tout

 

Qatar six

Ce qu’il y a de plus typique dans cet épilogue afghan, ce sont les commentaires de la communauté internationale. On ne compte plus les jugements et les mises en garde à l’endroit du nouveau pouvoir en place à Kaboul. C’est à croire que les Talibans ont perdu la guerre.

Or, ce que les donneurs de leçons oublient un peu trop volontiers, c’est qu’ils ont eu plus de 20 ans afin de «changer le régime» de ce pays et qu’ils ont lamentablement échoué. D’ailleurs, de tout ce temps, ils n’ont souffert aucun reproche, affirmant chaque fois qu’ils savaient ce qu’ils faisaient et que les progrès étaient notables. Cette succession de prétendues réussites n’auront finalement abouti qu’à un échec total.

Mais, bien évidemment, les critiques sont partout les mêmes. Comme le chantait Robert Charlebois, ce sont «des ratés sympathiques».

Enfin, pas toujours sympathiques.

Remise en scène

 

En ce moment, les organisateurs de la campagne électorale du fils de Pierre Elliott Trudeau sont obligés d’entourer les déplacements de leur candidat de discrétion. 

En effet, depuis l’autre jour à Bolton, en Tario, les manifestants traquent les déplacements du chef libéral. Même lorsque le secret est bien gardé, il y a toujours des manifestants qui réussissent à le prendre en embuscade. Plus grave, dès que les huées commencent, quantité de passants se joignent spontanément aux protestataires.

Le tout ressemble à la mise en scène d’un mauvais film. Quoi de plus adéquat pour un mauvais ex-metteur en scène?

1933-2021

 

Être loin à l'Ouest