samedi 27 septembre 2025

Montréal vue du sol

 


Montréal vue du sol

 


vendredi 26 septembre 2025

Santé rime* avec Satan

 

 

* Ce n'est pas une rime riche; elle est bien pauvre, en fait. Aussi pauvre en rime que certains le sont en esprit.

Isolement cellulaire

 



Nicolas Sarkozy, ex-président français et personnage à l'arrogance légendaire (score de 11,5 sur l'échelle Trudeau), en avait pris large avec le pouvoir, à l'époque. À tel point qu'il n'avait pas hésité à fricoter avec la Libye afin d'obtenir un soutien financier illégal – des pots-de-vin, quoi – lors de l'élection de 2007.

Évidemment, en sa qualité d'ancien chef de l'État, on a écarté les accusations de financement illégal et de détournement de fonds – on ne s'est pas décarcassé afin de trouver les preuves idoines – pour ne retenir que celle, moins lourde, d'association de malfaiteurs. En effet, on l'a reconnu coupable d'avoir permis à «de proches collaborateurs» d'avoir sollicité les autorités libyennes afin de leur pomper du fric.

Finalement, on l'a condamné à cinq ans de prison dont on ne sait trop combien seront effectivement passés derrière de véritables barreaux puisque le principal intéressé a déjà manifesté son intention d'interjeter appel.

Ce qui est probable, par contre, c'est que les détenus du centre où il doit être incarcéré, dont plusieurs sont des criminels endurcis, vont loger une requête de libération provisoire invoquant des risques potentiels de cruauté mentale à leurs dépens.

mercredi 24 septembre 2025

Avec pas de CAQ

 



Le gouvernement en pleine déliquescence de ce bon, cher, gros, vieux premier ministre, M. François le Gault*, s'est soudainement trouvé pris de profonde rectitude de droite, dernièrement. Entre autres, il a annoncé vouloir couper drastiquement dans les effectifs de la bureaucratie qu'il a gonflés au cours des interminables années où il a été au pouvoir. De même, ce gouvernement entend mener une campagne afin de lutter en faveur de la loi et de l'ordre. Serait-ce uniquement pour lutter contre la criminalité ou bien davantage pour museler les forces progressistes?

Quant à cette question, une nouvelle initiative semble apporter une réponse. En effet, le ministre du Travail, M. Jean Boulet – un nom véritablement prédestiné –, songerait, paraît-il, à légiférer afin de rendre facultatives certaines cotisations syndicales. Il appert que ce gouvernement de complaisance, au plus bas dans les sondages, veut empêcher les organisations de travailleurs d'intenter des recours devant les tribunaux, de mener des campagnes publicitaires et – surtout – de participer à des mouvements sociaux.

Visiblement, ce que la Coalition Avenir Québec (CAQ) chercherait à faire avec une telle approche plus que conservatrice serait de limiter la portée sociale du mouvement syndical, ce qui est pourtant son rôle principal, ne serait-ce qu'afin de protéger ses membres, et bien souvent l'ensemble de la société, contre les abus du système capitaliste et des gouvernements qui lui sont inféodés.

Personnellement, j'aspire au jour où ce seront les contributions fiscales qui seront facultatives et consenties uniquement en fonction du degré de justice sociale mis de l'avant par les dirigeants politiques, tandis que ces derniers feront la leçon aux rupins qui sont si grassement entretenus avec notre argent.




* Le gault, ou argile de Gault (dite parfois «argile albienne»), est une formation d’argile raide de teinte gris-bleu à gris foncé, qui s'est déposée à profondeur moyenne dans des eaux marines calmes, au cours du Crétacé inférieur. [… Il] contient souvent des nodules phosphatiques en grande quantité, dont une partie est classée comme coprolithes, c’est-à-dire un excrément minéralisé, fossilisé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Argile_du_Gault)

mardi 23 septembre 2025

Apprécier à sa juste Valeurie


 

Tylenol et gros le nul

 


lundi 22 septembre 2025

Science pot

 


dimanche 21 septembre 2025

Prévenance et prévention

 



Maintenant que le groupe dirigé par Ahmad al-Chareh a renversé le président Bachar al-Assad en Syrie, il ne figure plus sur la liste des organisations terroristes dressée par les Yankees. Aussi, M. al-Chareh sera-t-il convié à tenir un discours devant l'Assemblée générale des Nations unies avec la bénédiction de Washington.

Notons au passage que, par mesure de prévention, les Stazunis ont refusé – ou révoqué – des visas à 80 représentants palestiniens devant se rendre à l'ONU, sous prétexte que ces derniers auraient refusé de répudier le terrorisme.

Or, la situation de M. al-Chareh est toute différente. Il n'a pas lui-même répudié le terrorisme; les Stazunis l'ont répudié pour lui.

Quelle prévenance, tout de même.


Mal appris

 



C'est tout de même désolant d'entendre ce que M. Karl Malenfant raconte à la commission Gallant au sujet du scandale SAAQclic. En effet, lors de son témoignage, on l'a pris en flagrante contradiction dans ses affirmations. Autrement dit, il mentait de manière évidente et cela est probablement l'aspect le plus répréhensible de toute l'affaire. Au vrai, son impéritie a été révélée au grand jour.

Songeons un instant que M. Malenfant s'est lancé en politique. En d'autres termes, il était essentiel que, au nombre des compétences qu'il devait avoir, la capacité de mentir convenablement était la plus importante. En effet, comme son chef l'a démontré depuis des années, il faut en politique pouvoir dire et défendre exactement le contraire de ce qu'on pense. En ce domaine, M. Malenfant est en train d'échouer sur toute la ligne.

En outre, alors que le scandale menaçait d'éclater, ce qu'il fit éventuellement, M. Malenfant eut des semaines, voire des mois, pour accorder ses nombreux mensonges en un seul faisceau de contre-vérités à peu près crédibles. Était-ce par paresse qu'il n'en fit rien? Je crois personnellement que c'était simplement par manque de talent en la matière qu'il a été incapable d'intégrer ce qui est, en politique, la quintessence.

Bref, ce que M. Malenfant est en train de révéler au grand public, c'est que n'importe quel quidam peut entrer en politique sans jamais acquérir les capacités de base pour cette profession faiblement exigeante en matière d'authenticité, de franchise et de sincérité.

Si nos politiciens ne peuvent apprendre à mentir de manière crédible, où allons-nous?