Pour faire cesser les critiques sur ses politiques inefficaces, Québec a cessé de produire son bilan factuel de l'environnement aux deux ans, qui couvrait l'ensemble des activités humaines. Une aussi inquiétante politique de développement pas endurable, dont on voit enfin le vrai visage, subira un premier test aux mains du commissaire à l'environnement, qui devra l'attaquer de front en exigeant des objectifs de progrès environnemental précis, mesurables et assortis d'échéanciers, basés sur des bilans chiffrés et publics, sous peine de devenir lui-même le complice de cette nouvelle politique de flou durable.
Louis-Gilles Francoeur, Le Devoir, 3 avril 2009
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