Ni Hemingway, ni Picasso, ni Van Gogh, ni Céline, ni Mallarmé n’ont jamais utilisé de carnet de la marque Moleskine...
Pour une raison simple: la marque n’existait pas à leur époque.
C’est Modo et Modo qui, en 1998, il n’y a pas si longtemps, l’a pour la première fois créée et déposée. [...] Cette société italienne, rachetée par la Société générale, a réussi à inonder le marché de ces carnets prétendument «mythiques»: 4,5 millions par an, dont 60% vendus en librairie; 200 000 par an en France.
Le casse du siècle: à côté, l’attaque du Glasgow-Londres, c’était de la roupie de sansonnet. Pensez: cet éditeur italien a réussi à vendre dans le monde entier un carnet - un simple carnet! - avec certes un bout d’élastique, pour le prix de deux livres d’Hemingway.
Le «Moleskine d’Hemingway» ou la magie du marketing
Pascal Riché | Rue89 | 28/03/2009
1 commentaire:
Je reconnais ici l'ami Albert et son amour pour les Moleskine.
Enregistrer un commentaire