Cette semaine, le nouveau président du conseil d’administration de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Robert Tessier, a qualifié «d’altruisme et de générosité» la décision du nouveau patron de la Caisse, Michael Sabia, de renoncer à des indemnités et à une retraite chiffrée à 235 000$ à vie auxquelles il aurait eu droit à la fin de son contrat de cinq ans à la tête de l’entreprise publique.
Or on apprenait le lendemain de cette déclaration enthousiaste que Michael Sabia a touché 21 millions de BCE, ce qui comprend des indemnités de neuf millions auxquelles s’ajoutent des primes. Enfin, M. Sabia, 55 ans, percevra une rente de 968 750$ jusqu’à sa mort.
Technocrates cinq étoiles
Denise Bombardier, Le Devoir, 4 avril 2009
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Du sondage annuel de Léger Marketing sur le degré de confiance envers les différents corps professionnels, c’est la dégringolade de 28% des banquiers qui a surtout retenu l’attention. En cette période de morosité, presque tout le monde a perdu de la crédibilité. Sauf, assez curieusement, les journalistes et les vendeurs de voitures d’occasion.
«Bar ouvert»
Michel David, Le Devoir, 4 avril 2009
1 commentaire:
Denise doit être dans tous ses états. Elle qui est une si GRANDE INTELLECTUELLE CULTIVÉE et qui ne gagne pas autant qu'un vulgaire homme d'affaires.
La vie est bien injuste pour elle.
Pas autant que pour nous qui devons la subir...
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