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Pour les spécialistes ès-web, la mode des lolcats est carrément out. I Can Has Cheezburger, le site à l’origine de cette folie autour de photographies de chats légendées, a été lancé en janvier 2007. [...] Dans les mois qui suivirent, on a pu voir apparaître des lolcats sur Gawker, Slate, le Wall Street Journal, et Time. En octobre dernier, Eric Nakagawa et Kari Unebasami, les fondateurs du site I Can Has Cheezburger, ont publié le livre I Can Has Cheezburger?: A LOLcat Colleckshun, qui a squatté pendant 13 semaines la liste des best-sellers du New York Times. Aujourd’hui on voit même des lolcats sur des bouteilles de sodas branchouilles. Y a-t-il encore des Américains qui n’en ont pas assez de ces photos de chats et leurs légendes ironiques, allusives et à l’orthographe si curieuse?
La réponse est oui, beaucoup même. Le site n’a non seulement pas connu le déclin auquel on aurait pu s’attendre, mais sa popularité ne cesse de croître.
Les LOLcats, un business au poil
Farhad Manjoo, Slate.fr, 27 mars 2009
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