Quand un «sauvage» sent qu’il est un fardeau pour sa tribu; quand chaque matin, sa part de nourriture est autant de moins pour la bouche des enfants qui ne sont pas aussi stoïques que leurs pères et crient lorsqu’ils ont faim; quand chaque jour il faut qu’il soit porté le long du rivage pierreux ou à travers la forêt vierge sur les épaules de gens plus jeunes, il commence à répéter ce que les vieux paysans russes disent encore aujourd’hui: Tchoojôï vek zaiedàöu, porà na poköï (Je vis la vie des autres: il est temps de me retirer.)
L’entraide, Un facteur de l’évolution, Pierre Kropotkine, Écosociété
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