Le premier président noir des Stazunis bénéficie actuellement d’une cote de popularité sans précédent. Et le comble, c’est qu’il est encore plus aimé à l’étranger que dans son propre pays. Pourquoi? Tout simplement parce qu’il incarne le changement. Qui pensait voir, de son vivant, une personne autre que blanche à la Maison de cette même couleur?
Oui, tout un changement!
À moins que…
C’est passé pratiquement inaperçu, mais M. Barack Obama a nommé responsable des affaires militaires le même type qui s’en occupait sous George W. Bush, nul autre que Robert Gates, de sinistre mémoire.
Pour venir à bout de la crise économique, il s’est entouré des gens de Wall Street qui ont si généreusement garni sa caisse électorale; les mêmes qui l’ont précipitée (la crise, pas la caisse).
En matière de politique internationale, il a choisi nulle autre que Mme Hillary Clinton, cocufiée par l’ex-président du même nom. Bref, en matière étrangère, M. Obama maintient le cap qui prévalait depuis Mme Madeleine Albright, repris au passage par l’administration Bush fils, avec la guerre en guise de plus-value.
À propos de politique internationale, M. Obama n’a pas l’intention de tendre la branche d’olivier. Il veut poursuivre l’occupation de l’Irak; intensifier celle d’Afghanistan; continuer à armer Israël; soutenir le pouvoir d’Uribe en Colombie; maintenir le blocus contre Cuba; resserrer l’encerclement de la Russie. Bref, multiplier les exactions de l’empire.
Son empire.
Finalement, il n’y a qu’en politique intérieure où il n’a pas encore dévoilé son jeu.
Si j’étais Yankee vivant aux Stazunis, j’attendrais avant de porter mon t-shirt « Yes we can! »…
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