dimanche 15 février 2009

Dur dur d’être banquier

Comparaissant mercredi devant un comité du Congrès américain, le pdg du géant bancaire Citigroup, sauvé de la faillite par les fonds publics, s’est livré à un acte de contrition. Vikram Pandit s’est excusé de ne pas avoir annulé plus tôt l’achat d’un jet privé de 50 millions. Il a aussi annoncé qu’il se contenterait d’un salaire d’un dollar tant que Citigroup n’aurait pas retrouvé la rentabilité.

Au Canada, les pdg de certaines banques ont choisi de se passer de leurs primes cette année. D’autres ont refusé de faire de même malgré la pression publique, notamment Louis Vachon, de la Banque Nationale, et Réjean Robitaille, de la Banque Laurentienne.

La confiance dans les institutions financières s’est effondrée. S’ils souhaitent la regagner, les banquiers devront dorénavant faire preuve, dans leur mode de vie comme dans leurs décisions, de plus de modestie et de compassion. (ndr: pitié! Et aussi la bastonnade, tant qu’à y être?)

Les banquiers
André Pratte, La Presse, 14 février 2009

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