J’ai beaucoup aimé « Au paradis du libéralisme » (Buffet complet, 20/02/09, 11:13) de l’ami Albert.
Cela m’a fait réaliser qu’il ne fallait pas accorder un crédit démesuré à la propagande yankee – celle d’aujourd’hui, comme celle d’hier. Qui ne se souvient pas des fameuses armes de destruction massive dont débordait le territoire irakien? Et pourtant…
Question mensonges, il n’en a jamais manqué concernant l’Union soviétique, en particulier Joseph Staline. Ironiquement, la plupart d’entre eux n’ont pu être réfutés* qu’après la chute du socialisme.
Il appert que les « camps spéciaux » imputés à l’URSS étaient de la même eau que les armes de destruction massive irakiennes.
Viktor N. Zemskov, un Russe qu’on ne peut certainement pas accuser d’être un historien pro-soviétique, faisait partie de ceux à qui Boris Eltsine a ouvert les archives du défunt Politburo afin de faire toute la lumière sur les « crimes du stalinisme », les pires du régime communiste. Viktor a dû admettre lui-même, quoique du bout des lèvres et à son corps défendant, que les fameux crimes n’avaient jamais existé**.
Ça ne veut pas dire que, là-bas, il n’y avait personne en prison à cette époque. Mais on comptait moins de détenus en URSS au plus fort des purges qu’il n’y en a aujourd'hui même aux Stazunis.
Ça, pourtant, la propagande yankee n’en parle jamais.
* Mario Sousa, Lies Concerning the History of the Soviet Union, http://www.northstarcompass.org/nsc9912/lies.htm
** J. Arch Getty, Gabor T. Rittersporn et Viktor N. Zemskov, « Victims of the Soviet Penal System in the Pre-war Years : A First Approach on the Basis of Archival Evidence », American Historical Review, October 1993 p. 1017-1049.
1 commentaire:
Merci l'ami Lou.
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