mardi 17 février 2009

Les bals de la pauvreté

Et que dire du «Bal de la Jonquille» 2008 où les invités, triés sur le volet, découvraient à l’entrée de l’hôtel une fille nue peinte d’or couchée sur un lit de diamants. Époustouflant! Très bon pour les pauvres.

(...) Puis, quand (Monseigneur Helder Camara, archevêque du Brésil) a commencé à expliquer aux démunis pourquoi ils étaient pauvres et ce qu’il fallait faire pour changer les choses, il a été excommunié du cercle privilégié des bourgeois profiteurs. Au lieu d’être considéré comme un saint, on l’a traité de «communiste». Je le répète une autre fois: l’aide à celles et ceux qui ont une contingence dans la vie (pauvreté, maladie, etc.) est due en droit et non en charité privée.

Léo-Paul Lauzon, L’aut’journal, 9 février 2009

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est à cause de la crise qu'elle est si mince?


— Nicolas Klass