Voulez-vous bien m’arrêter ça!
Combien de fois entend-on, dans les médias, prononcer le nom de la ministre du Transport du Québec «Julie Boulé». Son nom s’écrit B-o-u-l-e-t!... Pas «boulé»; «Boulet» (prononcer «bou-laid»)!
J’aimerais savoir qui est l’inculte de service qui a décidé unilatéralement que les lettres échappent désormais à toute règle phonétique quelle qu’elle soit. Car enfin, une habitude si répandue – comportant heureusement plusieurs exceptions – dans les bulletins de nouvelles doit bien être commandée par quelqu’un.
D’accord, je comprends que personne ne veut voir un ministère avec un boulet; surtout – quel symbole! – celui du transport. Mais bon, ce ne serait pas la première fois que le nom de la personne se démarque nettement par rapport à l’activité qu’elle pratique. Voyez les salons funéraires Sansregret, par exemple.
Il faut savoir assumer, merde!
De toute façon, «Boulé», ce n’est pas mieux. Selon le Dictionnaire des canadianismes de Larousse, «boulé» veut dire homme fort (dérivé de bully, en anglais).
Ça n’a pas plus rapport avec la ministre du Transport! Surtout pas au deuxième étage…
Non, croyez-moi, il faut bannir ce genre d’accommodement linguistique. Sinon, à qui voulez-vous qu’on se fise?
6 commentaires:
En Gaspésie on dit «Boulé».
C’est de même.
Mais en Gaspésie, ils ont juste une route.
Ah! C’est drôle. Elle passe en avant de chez moi.
Tu parles d’un hasard!
Elle est née à Saint-Tite!
La Gaspésie a grossi depuis la dernière fois où je l'ai vue...
C’est pas les bottes Boulet qui viennent de Saint-Tite?
Ben oui, et Julie vient des bottes Boulet. C'est ce qu'on appelle du recyclage...
— Nicolas Klass
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