Du 5 au 11 juin 1967, Israël menait une agression qui allait lui permettre d’accroître son territoire et de constituer les frontières qui sont les siennes actuellement. En moins d’une semaine, l’armée avait vaincu une coalition formée, entre autres, par l’Égypte, la Syrie et la Jordanie. Les adversaires arabes vaincus, la victoire semblait totale et définitive.
On a souvent raconté que, au fil de son histoire, l’Angleterre avait cette curieuse habitude de perdre ses batailles, mais de gagner ses guerres. Quel dommage qu’Israël n’ait pas suivi cet exemple, car il fait tout le contraire; il gagne ses batailles, mais perd ses guerres.
Aucune nation n’entre en conflit pour le plaisir. L'affrontement armé est un moyen de gagner la paix; or cette paix échappe à Israël depuis sa création, en particulier depuis la Guerre des Six Jours.
Contrairement à ce qu’on avait pu penser à l’époque, lorsqu’on avait parlé de victoire éclair, on constate maintenant que cet épisode n’aura été finalement qu’une interminable défaite.
vendredi 12 juin 2009
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