D’ici 2012, l’économiste rebelle prédit une hausse spectaculaire du prix du pétrole à 200$ le baril, faisant exploser celui de l’essence à deux dollars le litre. Disciple de la théorie du pic pétrolier, qui dit que la production mondiale de pétrole atteindra son apogée puis amorcera un déclin, Rubin proclame l’épuisement du pétrole dit «bon marché».
Cette crise annoncerait une ère de changements dans nos quotidiens et nos mentalités… Les couronnes des grandes villes se videront, les gens souhaitant se rapprocher des grands centres et éviter les déplacements. Des zones agricoles viendront remplacer les zones résidentielles. Et c’est pas moins de 20% de l’ensemble du parc automobile canadien et américain qui disparaîtra. Ah! Et oubliez les voyages autour du monde, beaucoup trop onéreux.
L’horizon qui rapetisse nous amènera à consommer local, à réutiliser et réparer plutôt que jeter… Renaîtront de leurs cendres les entreprises laissées moribondes par la mondialisation et les emplois qui s’étaient envolés vers la Chine. Notre économie de service s’inclinera devant une économie de production et attendez-vous à lire sur vos étiquettes «made in… Mexico»!
À en croire l’augure, le règne de la mondialisation n’aura pas fait long feu. Une bonne ou mauvaise chose?
Après vingt ans de service, Jeff Rubin démissionne de la CIBC suite à la parution de son livre contesté WHY YOUR WORLD IS ABOUT TO GET A WHOLE LOT smaller, dans lequel il prédit un prochain choc pétrolier et la fin de la mondialisation.
Tiré d’un article de François Cardinal, La Presse, Les Affaires, 28 mai 2009
1 commentaire:
Bref, après le village global, voici venir le village local...
Drôle de concept.
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