Le point-virgule est en danger. Il a disparu des journaux. Il se fait rare dans les romans. Même le comité de défense du point-virgule est maintenant introuvable sur la toile. «Il a lui-même disparu corps et biens, ce qui n’est pas bon signe», nous dit Sylvie Prioul, auteure de La Ponctuation ou l’art d’accommoder les textes, appelée à la rescousse.
Son diagnostic: l’absence de «;» est, à Rue89 comme dans le reste de la presse, la terrible conséquence du raccourcissement des phrases, recommandé dans les rédactions.
Plus grave, le point-virgule intimide. «Les gens ne savent souvent pas l’utiliser. Il est un peu hybride entre le point et la virgule. Parfois plus près de la virgule. C’est qu’on appelait la virgule forte au XVIIIe siècle. Parfois il est plus proche du point et on le met quand on change d’idée.»
Un appel du mouvement contre la disparition du point-virgule
Guillemette Faure | Rue89 | 24/03/2008
2 commentaires:
Haha! J'ai eu cette réflexion moi aussi il n'y a pas longtemps...
Au moins advint-il que sa relégation aux limbes de la langue me fît de la compagnie.
Enregistrer un commentaire