mercredi 22 avril 2009

Contrefaçon


Le journaliste Hector Feliciano a bouclé une enquête sur le pillage d'innombrables oeuvres et objets d'art en France par les nazis. Sa traque a mis à jour un système international qui se nourrit encore et toujours de ces spoliations.

Hector Feliciano, Le musée disparu, Gallimard 2009, 


Le Canada a fait des efforts. 
L'université Concordia traque les oeuvres de l'ancienne galerie du Dr. Max Stern, forcé de vendre son fond de Düsseldorf avant son exil à Montréal. Les trois  grands musées nationaux (L'AGO, le MBA et le MBAM) ont passé leurs collections au peigne fin et mis en ligne les références aux oeuvres douteuses. 

N'empêche, chaque fois qu'un musée québécois reçoit une collection étrangère susceptible de contenir des oeuvres dérobés, l'Assemblée nationale adopte un *décret d'insaisissabilité pour les protéger contre d'éventuelles réclamations, une exigence des prêteurs.

PROFESSION: LIMIER DE L'ART
Séphane Baillargeon, Le Devoir, 20 avril 2009


Un tableau rare confisqué en 1937 par les nazis au marchand d'art Max Stern a été restitué hier par les autorités américaines et ses ayants droit, des universités canadiennes et israéliennes.

Le tableau sera amené à Montréal et doit être présenté au Musée des beaux-arts, a indiqué à L'AFP Clarence Epstein, directeur du projet de restitution des oeuvres de Max Stern.

AFP, 22 avril 2009

*Toutes informations concernant ces décrets d'insaisissabilité peuvent être envoyées à notre poste restante.

1 commentaire:

Nicolas Klass a dit…

Moi aussi, je fais des efforts!

J'en ai acheté trois.