dimanche 19 avril 2009

Mots mystères

Compléter par les qualificatifs de Pierre Falardeau.

Le résultat est parfois croustillant - qu'on pense à Yves Boisvert, dépeint en «........ .... ..... .. La Presse». à Pierre Thibault, rédacteur en chef d'Ici, dans lequel écrit maintenant Falardeau, et à ses «....... .. .....» ou, dans un registre plus corsé et limite, aux Jacques Godbout, René-Daniel Dubois, Laurier Lapierre, Marcel Trudel et André Pratte, qualifiés de «........ ....... ........... .. ...........» - et parfois carrément scabreux.

Était-il nécessaire, par exemple, que Falardeau, pour exprimer son violent désaccord avec la pensée et l'oeuvre de Claude Ryan, se réjouisse de la mort de ce dernier et le qualifie de «..........»?

La formule «..... ........... ....... et ..........» aurait suffi. «................, se désole le pamphlétaire, .. . ...... .. ..... . ... ........ .. ............».

Mais, justement, à qui la faute?

Faut-il fournir aux adversaires de l'indépendance les arguments pour noyer le poisson?

Réponses

1 commentaire:

Allumeur de réverbères a dit…

Cher Albert Camus, l'article du Devoir montre justement qu'il ne faut pas réduire Falardeau à un problème de vocabulaire. Peut-être que même ceux qui sont convaincus (comme je pense que tu l'es) sont un peu tannés du débat, et donc de Falardeau qui la ramène tout le temps?

En tous cas, je trouve ça excellent: "Falardeau réplique avec raison, premièrement, qu'«il ne s'agit pas de savoir s'il vaut mieux parler une, deux, trois ou cinq langues, il s'agit de refuser de se faire imposer le bilinguisme pour gagner sa vie» et, deuxièmement, que le problème principal, ici, ne concerne pas la qualité du français, mais son statut. Le français, au Québec, doit être nécessaire et suffisant dans toutes les sphères de l'existence; la qualité suivra. Cette vérité politique doit être rappelée. "

C'est tellement vrai, que c'est vrai pas seulement pour le Québec...