Peut-être que les fusées imaginaires décollaient plus vite que les vraies, à moins que l’air ambiant était plus lourd en 1950. Toujours est-il que les astronautes de cinéma étaient carrément écrapoutis sur leur fauteuils lorsqu’ils s’élançaient vers les étoiles.
Au delà des grimaces constipées, nos héros n’étaient pas au bout de leurs peines. Le chemin vers la lune était parsemé d’embuches: Aventures cocasses en apesenteur, champs de météorites, panne de réacteur, apparition d’un passager clandestin (au choix: un bambin roux, une blonde pneumatique, ou un espion russe et chauve), alunissage catatrophique, découverte d’une mine d’or au fond d’un cratère et attaque d’une araignée géante à douze pattes.
Fallait être fait fort, autrefois, pour naviguer les étoiles.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire