L’image du mur est évidente: la peur d’autrui. Il s’agit bien sûr du mur à l’échelle d’un quartier ou d’un territoire – non du muret qui enclôt le jardin de la maison –, du mur qui divise, oppose, agresse. Il procure une puissance illusoire et retarde la solution des conflits, l’échange de paroles, la plus élémentaire urbanité. Le bâtisseur de mur est un pollueur d’humanité! Il n’imagine pas non plus que le mur, n’importe quel mur, suggère la liberté, appelle au départ, à l’aventure. Faites le mur, pas la guerre!
Thierry Paquot, octobre 2006
Le Monde diplomatique
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