John Plecko (prononcer «Plesko») vient d’épuiser ses recours légaux. En conséquence, conformément à la loi qui prévoit l’extradition des criminels n’ayant pas la citoyenneté cAnadienne, il sera renvoyé en Croatie, son pays d’origine.
Là où le bât blesse sérieusement, c’est que Plecko ne connaît pas la Croatie. En fait, ce pays n’existait même pas quand il est arrivé au CAnada, il y a 40 ans. Il avait alors cinq ans et accompagnait ses parents. Sa jeunesse a été difficile. Il a souffert de négligence, de telle sorte que personne, jamais, n’a pris la peine de réclamer pour lui la citoyenneté cAnadienne.
Plus tard, il a été emprisonné et a passé plus d’une décennie derrière les barreaux. Réhabilité, il a enfin pu reprendre une vie normale, mais voici qu’un fonctionnaire particulièrement respectueux des lois – comme on en trouve au CAnada lorsque cela l’arrange – a remarqué que Plecko était toujours croate et que, en conséquence, il était passible d’extradition pour ses activités criminelles passées.
Malgré tous ses efforts, il sera maintenant renvoyé dans ce qui n’est plus son pays, alors que sa femme et sa fille vivent toujours ici.
Apparemment, il est plus facile de perdre le droit de vivre au CAnada que de perdre celui de jouer dans un show de la Saint-Jean.
Ah, un dernier détail qui n’a sûrement rien à voir: John Plecko est francophone.
vendredi 19 juin 2009
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