Saviez-vous que les statistiques et les victimes de torture ont une chose en commun? Non? Vous devriez, pourtant, car la chose est bien connue depuis au moins le Moyen Âge.
À cette époque, les juristes et autres représentants de la loi savaient qu’on pouvait leur faire dire n’importe quoi . On arrivait à faire reconnaître les pires crimes ou avouer les plus sombres complots.
Cette merveilleuse efficacité de la torture s’avère tout aussi vraie de nos jours. En effet, à mesure que le voile se lève très, très lentement sur les exactions commises au bagne de Guantanamo, les certitudes s’évaporent de même.
Ainsi, Khalid Cheikh Mohammed aurait reconnu avoir été le responsable opérationnel derrière les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis. Il aurait de même avoué sa participation à près d’une trentaine d’opérations terroristes. Or, il a admis dernièrement avoir été sévèrement torturé à tel point qu’il aurait «inventé des histoires».
Est-ce vrai? Est-ce faux? Comment le savoir, maintenant que le discrédit entache les révélations des présumés coupables?
Un exorcisme, peut-être…
jeudi 18 juin 2009
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