jeudi 4 juin 2009
L’autre peuple invisible
Les anglophones du Québec se sentent «invisibles», s’il faut en croire le Commissariat aux langues officielles du CAnada. C’est du moins ce que signale un document interne de l’organisme qui entend mener une enquête afin d’analyser la couverture médiatique accordée à cette communauté.
On comprend aisément le malaise qui a pu s’installer au sein de la minorité de langue anglaise étant donné qu’elle ne peut compter, afin d’être représentée, que sur trois réseaux de télévision et une soixantaine de postes de radio, présents à la grandeur de la Belle Province.
Si on ajoute à cela les réseaux communautaires anglophones, ceux de l’éducation et de la santé, qui sont également disponibles sur tout le territoire, il y a en effet de quoi considérer les Canadiens anglophones comme étant l’autre peuple invisible.
Moi, ça m’ennuie qu’ils soient invisibles. Quand j’entends des trucs pareils, je préférerais qu’ils soient muets.
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