Maurice Benguigui – Patrick Bruel de son petit nom – était de passage chez nous, ces derniers jours, et a livré quelques spectacles à Montréal ainsi qu’à Québec pour l’occasion. L’auteur, compositeur, interprète et comédien, mieux connu pour sa voix à la justesse imaginative et aux paroles doucereuses, a offert des prestations auxquelles ses fans inconditionnels n’ont rien trouvé à redire.
D’origine algérienne, l’artiste est moins bien connu pour ses prises de position extrêmement favorables envers l’État d’Israël et son appui inconditionnel à Tsahal – non, ce n’est pas un éternuement, petits rigolos, mais le nom officiel de l’armée israélienne. Bien sûr, il prône la création d’un État palestinien mais, dans l’intervalle, il s’est montré beaucoup plus critique des attentats arabes que de ceux commis par la puissance sioniste. Bref, imperméable à l’objectivité, il préfère – comme beaucoup d’autres, et pas des plus courageux – le côté des maudits manches.
Personne n’ira contester que, à l’extérieur, il a une belle gueule. Mais à l’intérieur…
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