Le ministre de la Santé du Québec Yves Bolduc a complètement rassuré la population, cette fin de semaine, en affirmant qu’il n’y avait pas à s’inquiéter relativement aux tests de dépistage du cancer du sein.
On se souviendra qu’une étude, pilotée par le docteur Louis Gaboury, récemment publiée, avait conclu qu’entre 20% et 30% des analyses réalisées dans les laboratoires de pathologie étaient erronées.
Le ministre a expliqué que les conclusions tirées de cette étude avaient été mal interprétées par les médias – encore eux – et qu’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter outre mesure. Il n’a pu dire avec certitude quelle était la véritable proportion de tests faussés. Il n’a pu confirmer si des patientes allaient être rappelées. Il a cependant assuré que, même si des femmes ont pu recevoir un diagnostic inadéquat, cela ne signifie pas pour autant qu’elles ont subi un traitement inapproprié.
Apprendre que le traitement n’a rien à voir avec le diagnostic, ça, c’est vraiment rassurant!
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