Cette fin de semaine, la chef du Parti québécois Pauline Marois a échoué dans sa tentative de faire une John James Charest d’elle-même. Elle n’a pas appelé ça la « réingénierie de l’État », mais ça se voulait la fin du modèle québécois quand même.
Avec cette mentalité adéquiste qui perdure malgré la mort cérébrale de son chef, Mme Marois a voulu engager sa formation politique dans la voie de la réduction de la taille de l’appareil gouvernemental, sans doute avec la bénédiction en sous-main de Québec inc. qui doit la pousser du bout des doigts en coulisse.
Fort heureusement, les militants péquistes ont refusé de souscrire à cette vision simpliste de la situation économique, en particulier en ce qui a trait à l’équilibre budgétaire et à la dette publique.
Car dites-vous bien que si les bourgeois désirent que l’État se contracte comme une peau de chagrin, ils ne veulent pas du tout qu’il comprime ses dépenses, bien au contraire. Ils veulent tout simplement que cet argent leur revienne. Imaginez-vous ce qui va se passer lorsqu’il ne restera plus qu’un semblant de structure administrative publique, il faudra bien que quelqu’un se charge de fournir les services.
Et comme on sait que tout ce qui est privatisé coûte plus cher, l’équilibre budgétaire ne serait pas pour la semaine prochaine. Mais les bourgeois s’en foutent; c’est eux qui prêtent l’argent…
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