dimanche 16 mai 2010

Où est Ouellet?


L’organisme Québec-Vie a invité Marc Ouellet, cardinal de Québec, à prendre la parole à l’occasion de la Journée internationale de la famille.

Pas question ici d'envisager des moyens de modifier les rapports économiques afin de donner plus de dignité aux familles dans le besoin ou d’attaquer certaines politiques afin de garantir une éducation supérieure aux enfants des moins bien nantis, ou encore d'offrir à tous et dans un délai raisonnable l'accès à des services de santé gratuits quel que soit leur niveau socioéconomique, par exemple.

Non, l'organisme Québec-Vie ne se soucie aucunement de ces trivialités. Ici toute la question consistait à dire aux gens comment se comporter afin de ne point offenser la loi divine, sans prendre le temps de réaliser que ladite loi a été concoctée par les larbins des possédants, faciles à reconnaître à leur drôle de façon de s’habiller.

Pour la circonstance, Marc Ouellet – que la paix du seigneur soit sur lui (le chœur : et avec son esprit) – a condamné l’avortement sous toutes ses formes et pour quelque raison que ce soit, même dans des cas de viol. Comme il l’a souligné : «Prendre la vie de quelqu’un d’autre, c’est toujours un crime moralement. Et c’est un être humain qui est dans le sein maternel.»

S’il faut en croire les agissements de certains curés, c’est une fois qu’il en est sorti qu’on peut lui faire ce qu’on veut.

Personnellement, je crois que l’avortement devrait au moins être permis dans les cas où on sait que l’enfant à naître va devenir prélat de l’Église.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

SOYONS PRO-CHOIX et PRO-VIE !
Le droit de la femme de préserver son intégrité corporelle et de disposer de son corps est fondamental. En tout temps, une femme doit avoir la possibilité d’interrompre volontairement une grossesse.
Et le droit à la vie de tout être vivant arrivé à maturité doit être une valeur partagée par chaque être humain. Un fœtus suffisamment développé pour survivre à un accouchement prématuré, sans séquelles et sans support médical, mérite de vivre.
Forcer une mère, qui ne veut pas accoucher, à porter son bébé jusqu’à terme, met la santé de l’enfant en danger. Une mère ne souhaitant pas garder un enfant jusqu’à la naissance normale émet des toxines dues au stress, au rejet mental, à l’angoisse et à la culpabilité, qui vont endommager pour toujours la santé du bébé. Cet état se trouve souvent renforcé par des compensations au mal-être dû à cette grossesse non souhaitée, comme la drogue, le tabac ou l’alcool.
Ainsi, l’avortement doit pouvoir être pratiqué jusqu’à ce que le fœtus soit capable de survivre par lui-même, sans aucun soutien thérapeutique ou équipement médical. Parallèlement, il faut que les femmes qui ne souhaitent pas garder un enfant après ce délai puissent être informées des modalités pour accoucher prématurément et confier anonymes le bébé capable de survivre seul, à des institutions appropriées qui peuvent trouver des parents adoptifs.
Ainsi les droits de l’enfant et de la mère sont tous deux respectés. – rael.org