Graphique qui n’a absolument aucun rapport, via Wikimedia
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L’écart entre riches et pauvres au niveau des revenus se creuse au Québec, selon une étude de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) et du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) présentée mercredi. L’étude a observé les familles de la province ayant des enfants de moins de 18 ans, entre 1976 et 2006.
Cet écart «est le plus grand jamais observé depuis 30 ans et pourrait bien croître à cause de la récession», affirme les deux groupes de recherche. Ils notent toutefois qu’il est inférieur à la moyenne nationale. [...]
«Les Québécois ont travaillé plus et l’économie a crû de 71 % pendant cette période, pourtant ce n’est pas tout le monde qui en a tiré les mêmes bénéfices. La part du lion revient au 10 % le plus riche, alors que la majorité des Québécois - les premiers 70 % - reçoivent moins de revenus», soutient Bertrand Schepper, chercheur à l’IRIS et coauteur de l’étude.
L’écart entre riches et pauvres se creuse
Radio-Canada, 19 mai 2010
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En passant, Le Devoir du 2 avril 2010 titrait : «25 milliards$ en salaires (pour la seule année 2009) pour 25 dirigeants de hedge funds». Si mes calculs sont bons, ça fait une moyenne d’un milliard$ par «high-class». C’est Pauline Marois du PQ qui doit jubiler, elle qui fait constamment l’éloge de la richesse et qui au dernier congrès de son parti politique a donné priorité à la création de richesse pas collective mais bel et bien individuelle. Comme elle aime à le répéter, faut pas être jaloux des riches!
Spéculons sur les aliments
Léo-Paul Lauzon, L’Aut’Journal, 19 mai 2010
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